Après être arrivé menotté loin des caméras dans une voiture de gendarmerie banalisée vers 8h25, visage masqué par une cagoule, Cédric Jubillar s'est installé dans le box des accusés de la cour d’assises du Tarn à Albi qui fait salle comble, derrière ses avocats, crâne rasé, veste de survêtement bleue et noire.
La mère de Cédric Jubillar au premier rang, aux cotés de la famille de Delphine.
L'époux de Delphine Jubillar, accusé du meutre de sa femme disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, décline son identité d’une voix claire et nette.
Son visage n'a rien a voir avec toutes les photos qui ont circulé de lui depuis 4 ans et demi : sans barbe naissante, sans cheveux courts ou bouclés selon ses coupes de cheveux. On peut voir tatoué en grand sur son cou le prénom de son fils aîné, Louis, seul témoin de ce soir de drame et dont le témoignage alors qu'il était âgé de 6 ans, sera au coeur de ce procès. Un tatouage que Cédric Jubillar portait déjà avant la disparition de Delphine et donc son incarcération.
Toujours l'alliance au doigt
Détail qui a son importance : Cédric Jubillar porte toujours l'alliance de son union avec Delphine.
Assis, Cédric Jubillar semble nerveux, comme semblent le traduire les frottements répétés de ses mains ainsi que les contorsions de son corps.
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Procès #Jubillar : Les images de Cédric Jubillar dans son box
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Un dossier de 27 tonnes et plus de 15.000 pages
Alors que 65 témoins et 11 experts tenteront d'éclaircir ce dossier sans corps ni scène de crime « épais » de 27 tomes et plus de 15.000 pages de procédure, 4 jurés supplémentaires sont tirés au sort : 2 hommes et 2 femmes.
Ces jurés seront présents tout au long de ce procès fleuve de quatre semaines, mais sans prendre part aux délibérations sauf s’ils sont appelés a remplacer un des 6 jurés titulaires (4 hommes et 2 femmes). Tous prêtent serment dans la foulée. Autrement dit, Jubillar sera jugé par un jury avec une dominante masculine.
Jubillar accepte de faire face à la presse
10h20 : l'audience est suspendue puis reprend quelques minutes plus tard. C'est à ce moment que Cédric Jubillar accepte d’être filmé et photographié par les nombreux médias dans la salle d'audience. Pour rappel, près de 300 journalistes sont accrédités mais seulement 70 dont notre reporter, Christine Bouillot, pourront assister aux débats faute de place.
En détention provisoire depuis 4 ans mais à l'isolement, Cédric Jubillar fait face à la "meute" qui le filme et le "mitraille" sous tous les angles. Une fois assis, il se penche en avant, le visage presque collé à la vitre en plexi qui le protège, puis échange quelques mots avec l'un de ses deux avocats. La presse sortie, le procès peut reprendre.
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Procès #Jubillar : Les images de l'arrivée de Cédric Jubillar au tribunal d'Albi dans une voiture de gendarmerie banalisée
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