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François Rivière (USAP) : "C'est la folie, c'était attendu ici depuis des années"

Par Benjamin Jeanjean

Président de l’USAP (Union Sportive Arlequins Perpignan), François Rivière était l’invité du 18h Sud Radio pour évoquer le succès populaire de la billetterie pour la finale de Pro D2 dimanche entre Perpignan et Grenoble.

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Après une saison régulière de Pro D2 terminée en tête, Perpignan a aujourd’hui deux cartouches pour entériner sa remontée en Top 14, quatre ans avoir quitté l’élite du rugby français. La première aura lieu ce dimanche à Toulouse face à Grenoble, le vainqueur décrochant directement le précieux sésame (alors que le perdant devra passer par un ultime barrage contre l’avant-dernier du Top 14).

Et visiblement, les supporters de l’USAP ont hâte que le match commence, puisque les 4000 places mis à disposition ce lundi ont très rapidement trouvé preneur. "C’est la folie. Des personnes ont même dormi dans leur voiture cette nuit pour être sûres d’être là ce matin aux aurores et avoir leur place. C’était attendu par ce territoire depuis des années", confie le président du club, François Rivière, au micro de Sud Radio.

"Il a fallu restructurer économiquement ce club, le sauver d’abord"

Après quatre ans dans l’antichambre de l’élite française, Perpignan voit enfin le bout du tunnel… même s’il reste une marche à franchir. "Ce n’étaient pas quatre ans d’enfer sportif, parce qu’on a beaucoup appris. La Pro D2 est un très beau championnat, mais c’était très compliqué car il a fallu restructurer économiquement ce club, le sauver d’abord. C’est un club qui continue d’être déficitaire encore cette année, je suis donc obligé de le financer chaque année pour pouvoir investir dans cette remontée. Ensuite, il a fallu construire un réel engouement sportif, grâce à Christian Lanta, Patrick Arlettaz et Perry Freshwater. Pour ça, il faut avoir des talents, et l’USAP en a. Nous avons le premier ou deuxième centre de formation du rugby sportif, ce qu’on dit peu. Ensuite, il faut mettre en place derrière un état d’esprit entre les joueurs, fait de combativité et de solidarité. C’est ce qu’on voit en ce moment", assure-t-il.

Quant à l’éventualité de perdre cette finale ainsi que le barrage d’accession quelques jours plus tard, François Rivière préfère ne pas y penser. "Ce qui est le plus rageant – et décidément l’USAP n’aura pas eu que des feux verts sur son parcours depuis quatre ans –, c’est que l’année où l’USAP est première du championnat, le règlement change… Les années précédentes, on serait remontés directement en Top 14. Ça a quand même des conséquences, puisque ça retarde le recrutement pour préparer l’année en Top 14", souligne-t-il.

Réécoutez en podcast toute l’interview de François Rivière dans le 18h Sud Radio

 

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