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Thierry Omeyer : "A 39 ans, je ne me fixe pas de limites de limite"

Par Justin Boche

Vous avez au total 9 médailles d'or. Vous êtes le joueur le plus titré avec Jérome Fernandez dans le monde. Quand vous regardez votre palmarès, ça donne un peu le vertige ?C'est déjà une fierté par rapport au chemin parcouru. Je n'aurais jamais pu espérer avoir autant de titres quand je suis arrivé en équipe […]

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Vous avez au total 9 médailles d'or. Vous êtes le joueur le plus titré avec Jérome Fernandez dans le monde. Quand vous regardez votre palmarès, ça donne un peu le vertige ?C'est déjà une fierté par rapport au chemin parcouru. Je n'aurais jamais pu espérer avoir autant de titres quand je suis arrivé en équipe de France en 1999. Je ne suis pas rassasié parce que je regarde toujours vers l'avant, vers les nouveaux objectifs. Je ferrais le bilan à la fin de ma carrière. Pour le moment, je suis focalisé sur l'actualité sans me retourner, même si forcément tous les titres gagnés donnent de la confiance.En 2015, vous avez été élu meilleur joueur pendant le mondial à 39 ans. Quel est le secret de votre longévité ?J'ai une bonne hygiène de vie. Je travaille aussi beaucoup en préparation physique avant chaque saison comme peuvent le faire les joueurs de champ. Je suis un gardien qui travaille beaucoup le physique parce que je sais que c'est important pour tenir toute une saison en étant performant et sans avoir de pépins physiques.Quand vous regardez depuis 1999. En quoi le handball a le plus évolué ?Le jeu va beaucoup plus vite. Les joueurs s'entraînent mieux. Ils sont mieux suivis. Ils tirent plus fort, sautent plus haut. Le travail au niveau de la musculation est plus adapté et poussé. Pour un gardien c'est de plus en plus difficile. Mais nous aussi on essaie de progresser dans tous les domaines. Moi je travaille beaucoup sur la vidéo, sur mon physique, ma vitesse de déplacement. Mais l’expérience aide aussi pour être plus performant.Les générations se suivent et se ressemblent dans la victoire. Est-ce que les jeunes joueurs sont différents aujourd'hui ?Oui tout le monde évolue, les générations aussi. On accueille les jeunes joueurs avec leur enthousiasme. Ils sont aussi plus professionnels qu'avant. Ils sont déjà tournés vers le haut niveau dès le plus jeune âge. Moi à mes débuts je m'entraînais avec des joueurs qui travaillaient la journée et s'entraînaient le soir. Aujourd'hui, le fait d'être pro rapidement permet de se consacrer très rapidement qu'au handball et de s'entraîner mieux et plus fort.Être une idole pour ces jeunes ça vous fait quoi ?J'essaie d'être un exemple par l'investissement que je mets tous les jours à l'entraînement par l'investissement que je mets au quotidien et à chaque match. J'essaie d'être toujours à 100% et s'ils peuvent apprendre quelque chose c'est que même à 39 ans je suis toujours là avec une belle envie et une belle motivation.En 2017 il y aura le mondial en France. Claude Onesta a laissé entendre que ça pourrait être la fin de sa carrière d'entraîneur. Vous aussi en tant que joueur ? Où vous ne vous êtes pas projeté aussi loin ?C'est un objectif dans un coin de ma tête. Je veux participer à cette compétition. Mais je ne me fixe pas de limites. J'essaie de maintenir un niveau de performance, parce que c'est ça qui doit continuer à dicter ma sélection. Après on verra ou je peux aller. J'espère déjà pouvoir participer aux JO et au mondial en France et après on verra.Vous seriez tenté par le métier d'entraîneur ?Oui j'aimerais en tout cas redonner un peu ce que j'ai appris tout au long de ma carrière. Entraîneur en chef je ne sais pas, mais

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