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Pour Jacques Laffite, un Grand-Prix de F1 en France est "utopique"

Par Jérémy Jeantet

Pour l'ancien pilote de Formule 1, il ne peut y avoir de Grand-Prix en Europe sans un soutien financier de la part des Etats. Une hypothèse peu envisageable en France au vu de la situation économique actuelle.

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Cette saison 2015 de Formule 1 sera marquée par l'absence de Grand-Prix d'Allemagne, puisque les circuits de Hockenheim et du Nürburgring ont refusé son organisation, invoquant des raisons économiques. "La F1 coûte cher parce que les organisateurs de GP en Europe ne peuvent y subvenir seuls, a expliqué Jacques Laffite, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. S’il n’y a pas l’état ou une région derrière, on ne peut plus organiser de GP en Europe."Du coup, difficile d'imaginer un retour de la F1 en France, qui n'a plus accueilli de Grand-Prix depuis 2008 : "C’est utopique mais il n’y a que l’Etat qui pouvait aider Magny-Cours. Je crois que la fédération et l’Etat auraient pu dédommager les pertes d’un million d’euros pour le rayonnement de la France à l’étranger qu’offre un GP de F1 chez nous. Et même François Fillon [passionné de sport automobile, NDLR], quand il était premier ministre, n’a rien pu faire. C’est dire si c’est difficile."Avec la disparition de ces circuits historiques, c'est le monde de la Formule 1 qui est en pleine mutation, avec la part belle aux pays émergents, à l'image du Grand-Prix de Chine, qui se déroule ce week-end à Shanghaï. "Evidemment le monde a changé mais je trouve que la F1 est toujours un très beau spectacle, a précisé l'ancien pilote. Il y a une question financière importante pour toutes les écuries. La F1 coûte très cher et on trouve l’argent dans des pays hors d’Europe. C’est le règne de l’argent dans tout ce qui marche. C’est dommage car ce qui a fait la beauté de la F1 et sa renommée, ce sont ces GP historiques comme le GP de France ou le GP d’Allemagne."

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