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Paris 2024 : "En matière de sécurité, on aura eu 5 ans pour se préparer"

Pour parler du dispositif de sécurité pour les JO de Paris 2024, Vincent Roger, ancien conseiller aux Jeux de la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse et auteur de « Paris 2024, un défi français » aux éditions de l'Archipel, était l'invité de Sud Radio.

Paris 2024
Vincent Roger, invité de Philippe David, dans le "C'est à la Une"

"Au risque de vous surprendre, je ne suis pas inquiet. Je pense qu’il ne faut absolument pas comparer l’organisation de la finale de la Champions League à celle des JO", juge Vincent Roger. "Il faut évidemment en tirer toutes les conséquences parce que ces incidents étaient regrettables et dommageables pour l’image de la France".

"En matière de sécurité par exemple, on a eu trois mois pour organiser la finale de la Champions League et pour les JO, on aura eu 5 ans. Depuis 2019, Paris 2024 organise le programme de sa stratégie de sécurité. L’an dernier, il y a eu un protocole signé avec l’Etat pour organiser la sécurité des jeux. Site par site, on va analyser les besoins humains, les besoins essentiels et les besoins technologiques, notamment tout ce qui concerne la cybersécurité, l’intelligence artificielle", explique-t-il.

 

Paris 2024 : "Les premiers jeux de la parité"

"Récemment, l’ancien préfet de Police de Paris, ancien Préfet de la région Île-de-France, et qui est l’actuel délégué interministériel aux Jeux a dit que l’organisation de la sécurité des Jeux devait être un modèle et un exemple. Comme l’a dit hier Tony Estanguet dans les colonnes du JDD, il faut garder son sang froid", continue Vincent Roger.

"À la différence d’autres qui sont pas totalement raisonnables dans leurs critiques, au moins Bernard Thibault, pour qui je ne suis pas de la même mouvance politique à l’origine, pour avoir siégé pendant 4 ans avec lui au Conseil d’administration de Paris 2024, c’est quelqu’un de constructif", juge-t-il. "Il pose de bonnes questions et rappelle aussi une évidence, comme il disait hier, ces jeux ont la volonté d’être exemplaires. Je me permets de vous rappeler que ce sont les premiers jeux de la parité, les premiers jeux dans le cadre des accords de Paris".

 

"10% des emplois des prestataires doivent être inclusifs"

"Pour revenir dans les propos de Bernard Thibault, nous serons aussi les premiers jeux exemplaires en matière sociale. Une charte sociale a été établie par Paris 2024 . Il y a un modèle inclusif dans l’embauche des prestataires et des salariés concernant tous les projets de Paris 2024. 10% des emplois concernant les prestataires de Paris 2024, doivent être inclusifs, c’est-à-dire soit des personnes éloignées de l’emploi, soit des personnes en situation de handicap".

"Là où Bernard Thibault a raison, c’est qu’il va falloir se mouiller le maillot concernant la formation des personnes qui travaillent dans la sécurité", juge Vincent Roger. "On a besoin de 20.000 personnes. Il va falloir avoir une vision d’ensemble. Un, il va falloir structurer la filière, deux, il va falloir valoriser les personnes qui s’engagent dans les métiers de la sécurité, il va leur falloir assurer une carrière, il va falloir aussi trouver des passerelles", explique-t-il.

 

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

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