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Jérôme Champagne : "On ne va pas au fond des choses"

Par Justin Boche

Jérôme Champagne, ancien dirigeant de la FIFA de 1999 à 2010, estime que le fair-play financier ne traite pas le "fond des choses" et souhaite une "réflexion mondiale sur le problème." "Je crois qu'il est sain que toute entitié, que ce soit une famille, une société ou un Etat, ne dépense pas plus que ce […]

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Jérôme Champagne, ancien dirigeant de la FIFA de 1999 à 2010, estime que le fair-play financier ne traite pas le "fond des choses" et souhaite une "réflexion mondiale sur le problème."

"Je crois qu'il est sain que toute entitié, que ce soit une famille, une société ou un Etat, ne dépense pas plus que ce qu'elle a généré. Ce que l'on appelle une gestion de bon père de famille", a déclaré le diplomate français. Mais pour lui, le fair-play financier ne va pas au fond des choses : "Avec ce fair-play financier, on traite des conséquences mais pas des racines. C'est le cas de la dette des clubs. A travers l'Europe, de nombreux clubs disparaissent à cause des dettes. Regardez Parme !" Mais qu'est-ce qui a changé depuis l'arrêt Bosman ? "Avant, le football était homogène, aujourd'hui il ne l'est plus et les inégalités vont s'accroitre dans le futur."Pour Jérôme Champagne, des ajustements sont donc nécessaires : "Le bassin parisien est le deuxième producteur de talents footballistiques au monde, après Sao paulo. Mais Paris n'en profite pas.” Une fuite des talents que le diplomate souhaite endiguer : “Bien loin de moi l'idée de remettre en cause le principe de liberté de mouvement. Mais ce principe est aujourd'hui détourné. Les jeunes joueurs partent trop tôt vers d'autres pays et parfois se grillent. C'est donc une réflexion mondiale.

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