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Alain Giresse : "Je suis très ému de donner le coup d'envoi"

Par Justin Boche

Pour l'ancien joueur des Girondins, ce dernier match à Chaban-Delmas est l'occasion de dire au revoir à un monument de souvenirs et d'émotions. Un au revoir chargé d'émotions.A Bordeaux Alain Giresse est une légende. Celui que l'on surnomme "le petit prince de Lescure" a joué 587 matches et inscrit 182 buts en 8 saisons pour […]

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Pour l'ancien joueur des Girondins, ce dernier match à Chaban-Delmas est l'occasion de dire au revoir à un monument de souvenirs et d'émotions. Un au revoir chargé d'émotions.A Bordeaux Alain Giresse est une légende. Celui que l'on surnomme "le petit prince de Lescure" a joué 587 matches et inscrit 182 buts en 8 saisons pour le club marine et blanc. Demain il donnera le coup d'envoi du dernier match de son équipe dans son stade mythique. "Je suis très ému c'est un honneur de donner le coup d'envoi du dernier match, a-t-il déclaré au micro de Sud Radio durant l'émission Rugby & Cie. C'est un stade, un monument qui a compté dans la vie des Bordelais et dans l’histoire de bordeaux."Plus qu'un joueur de club, Alain Giresse a construit son histoire de footballeur dans ce stade : "J'ai d'abord découvert ce stade comme un enfant avec ce qu'il y a de magique, a-t-il confié. J'ai ensuite été ramasseur de balle puis j'ai fait des levers de rideau et enfin comme acteur." S'il devait ressortir un souvenir, ce serait sûrement son premier match, même si ce stade représente un peu plus pur lui : "J'ai tellement rêvé dans les tribunes devant tous ces joueurs. Mais mon premier match reste mon meilleur souvenir."

"Pour moi ce tunnel c'était la marque d'un grand stade"

Un stade avec une particularité, son couloir de 150 mètres menant aux vestiaires. Un couloir qui donne son âme au stade selon l'ancien joueur de l'équipe de France : "Oui ce couloir est long. Cela prend un certain temps de rentrer dans l'arène. Il tarde aux joueurs de retrouver les lumières de la pelouse. Pour moi ce tunnel c'était la marque d'un grand stade."A l'avenir, le stade ne sera pas détruit. C'est l'Union Bordeaux-Bègles qui va devenir locataire. Tant mieux selon Giresse : "Ce stade fait partie de l’histoire de la ville et il restera toujours debout. Car une pelouse c'est des personnes, des lieux, c'est tout un ensemble. J'irai peut être voir le rugby mais ça ne me donnera pas les souvenirs et émotions des matchs de foot que les tribunes conservent en elles."

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