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Paul Goze : "Le chiffre de la DNACG n'est pas la réalité des faits"

Par Jérémy Jeantet

Pour le président de la Ligue nationale de rugby, les 34 millions de déficit d'exploitation des clubs de rugby professionnels annoncés par la DNACG sont consentis et assumés par les actionnaires.

Dans son rapport annuel, la direction nationale d'aide et de contrôle de gestion a dévoilé un déficit de 34 millions d'euros pour les clubs de rugby professionnel français, soit le niveau le plus haut depuis la création de la Ligue nationale de rugby, en 1998."Le résultat que nous avons là est le résultat au 30 juin 2014, a réagi Paul Goze, président de la LNR, invité de l'émission Rugby & Cie sur Sud Radio. Donc avant l’augmentation des droits TV qui a commencé pour la saison dans laquelle nous sommes. Cela fait que certains clubs pourront réduire leur déficit et que cette situation pourra aller en s’améliorant. Je ne dis pas que tout est parfait mais le chiffre important annoncé n’est pas la réalité des faits. Les chiffres annoncés par la DNACG sont à 80 % des déficits que les actionnaires consentent et assument par rapport au projet sportif et économique qu’ils veulent mettre en place.""Bien sûr que le poste salaires est le plus important du budget des clubs et bien sûr qu’il faudrait essayer de modérer les augmentations de salaires mais il est plus facile de le dire avec du recul que lorsqu’on est les mains dans le cambouis en tant que président, a expliqué Paul Goze. Le fait que le championnat ait un certain nombre de vedettes fait qu’on assiste à une augmentation régulière chaque année. Mais un certain nombre de critères me font penser que cette augmentation va se stabiliser d’elle-même."

"Un passage obligé pour faire grandir notre championnat"

Pour lui, accepter ces déficits était nécessaire au développement du championnat de France : "La contrepartie de tout ça est que le Top 14 est devenu le premier championnat de rugby du monde, grâce à ces joueurs qui sont venus, à nos joueurs qui sont formés au plus haut niveau. C’est un passage obligé pour faire grandir notre championnat. Comme dans toutes les entreprises, on investit pour en récolter les fruits plus tard. On est dans cette phase-là. Nous avons à ce jour des déficits importants dans les comptes d’exploitation mais je pense qu’ils sont des hommes d’affaires avisés et s’ils font ce genre d’investissement, c’est qu’ils pensent en recevoir les fruits dans les prochaines années."

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