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Christine Hanizet : "Je m'attends à essuyer quelques remarques"

Par Justin Boche

"Non je ne redoute pas la pression du monde professionnel. Je vais vivre avec comme tout le monde. Je me dis qu'il va falloir être performante le week-end. Comme tout arbitre, je ne pourrais pas empêcher les remarques et je ne ferai jamais l'unanimité. Je m'attends à essuyer quelques remarques, mais ça ne m’impressionne pas", […]

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"Non je ne redoute pas la pression du monde professionnel. Je vais vivre avec comme tout le monde. Je me dis qu'il va falloir être performante le week-end. Comme tout arbitre, je ne pourrais pas empêcher les remarques et je ne ferai jamais l'unanimité. Je m'attends à essuyer quelques remarques, mais ça ne m’impressionne pas", a-t-elle déclaré au micro de Sud Radio.La nomination d'une femme en tant qu'arbitre centrale en Pro D2 est une première. Une vrai surprise pour Christine Hanizet : "Ca fait quinze ans que j'arbitre et je suis ravie que l'on dise que je n'ai pas eu de favoritisme parce que je suis une femme. J'ai senti que la Fédération pouvait franchir le pas cette année, mais honnêtement je n'y croyais pas trop. Il me reste trois ans d'arbitrage, cette décision est donc une véritable récompense pour moi. Même si depuis ma nomination je suis un peu bousculée par les nombreuses sollicitations médiatiques."

"Notre sport demande beaucoup d'interprétation et de spontanéité"

Pourtant au début elle n'était pas vraiment destinée à devenir arbitre : "Je suis passionné depuis très longtemps par le rugby mais pas forcement par l'arbitrage. Au départ je regardais les matchs et je me permettrais de critiquer l'arbitre. Puis je me suis dit "pour qui tu te prends à critiquer quelqu'un qui s'y connait surement plus que toi" alors je m'y suis mise. Notre sport demande beaucoup d'interprétation et de spontanéité, c’est ce que j'aime dans le rugby."Si elle arbitrait jusque là en Fédérale 1, il va falloir qu'elle s'adapte au niveau supérieur. Un changement qu'elle appréhende plutôt sereinement : "La plus grande difficulté est dans l'adaptation et dans la prise de repère par rapport à un niveau qui augmente peut-être un peu. Personnellement, je suis vraiment focalisé sur le jeu, je reste près de l'action. Mais je ne suis pas une grande bavarde dans la vie et sur le terrain. De plus, je n'ai jamais de rapport de force avec les joueurs sur le terrain et je pense que c'est une force pour moi."

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