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Aux armes !

Par Arnaud Rey

Le XV de France joue son avenir en Coupe du monde ce soir face à la Nouvelle-Zélande (21h). Dans un Millennium Stadium de Cardiff partagé entre le noir et le bleu, les Français de Philippe Saint-André vont devoir chasser les vieux démons de ces quatre années approximatives pour triompher des Champions du monde en titre. Rendez-vous à 21h sur Sud Radio pour vivre ce match aux côtés de Daniel Herrero et Julien Puyuelo en direct de Cardiff.

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Inconsciemment, on l'attendait ce France - Nouvelle-Zélande. Parce que les All Blacks sont nos meilleurs ennemis en Coupe du monde. "Comme disait un grand ancien, la Nouvelle-Zélande ne perd jamais, mais des fois, on arrive à la gagner." Le sélectionneur tricolore Philippe Saint-André s'est voulu philosophe avant ce nouveau choc face à la Nouvelle-Zélande. Mais l'ancien ailier tricolore a aussi souligné l'importance de l'état d'esprit et du facteur mental pour espérer battre les All Blacks. "Face aux Néo-zélandais, il faut aller plus loin, être dans un état second, il faut trouver ce surplus d’état d’âme, de générosité, de folie, de malice et d’intelligence pour faire perdre confiance à nos adversaires". Tout le monde promet la mort au XV de France. Selon les bookmakers et les spécialistes, nos petits Bleus vont passer à la broyeuse face à ces hommes en noir. Il faut dire, le XV de France n'a plus gagné face à la Nouvelle-Zélande depuis le 13 juin 2009 lors du test-match à Dunedin. Depuis, huit matchs entre les deux nations et autant victoires pour les All Blacks. Triste statistique mais aussi très excitante car personne n'attend les Tricolores. Et comme d'habitude, c'est le contexte parfait pour réaliser un exploit majuscule comme le souligne le capitaine, Thierry Dusautoir. "Les affronter est toujours quelque chose de spécial pour beaucoup de joueurs dans le monde. Les Français d’autant plus, puisqu’ils ont une histoire spéciale avec eux. Et je crois qu’on est prêts à écrire une nouvelle page demain." Mais alors quels sont les ingrédients pour les battre ces fameux Néo-Zélandais ? Pour Guilhem Guirado, il n'y pas de secteur de jeu à privilégier. "Ils seront tous très importants. Après, on n’est pas bien sortis de notre camp contre l’Irlande, et on a fait un très mauvais match dans les phases de regroupement. Il faudra être à la limite contre les Blacks, être très virulents sur les premiers soutiens, et essayer de gratter aussi".

"Nos gars adorent le défi et il n’y a pas de défi plus grand que d’affronter la France."

Toute la semaine, joueurs et staff néo-zélandais n'ont cessé de louer les qualités des joueurs du XV de France. La vista des arrières français a notamment été soulignée par le sélectionneur des Blacks Steve Hansen. "Je crois que Wesley Fofana fait partie de ces joueurs qui ont ce fameux flair. Il est bon. Il ne vaut mieux pas lui laisser trop d’espace. Il est capable de vous enrhumer en moins de deux". Pourtant, ce French Flair peine à sortir de sa tanière depuis le début de ce Mondial mais peu importe côté néo-zélandais, on est persuadé que ces Bleus là sont capables de renverser les montagnes. "Mais ils l’ont tous (le french flair). Ils possèdent tous cette capacité à se passer la balle et à créer le danger à partir d’un rien" insiste Steve Hansen. Mais le danger viendra aussi de cette équipe des All Blacks invaincues dans ce Mondial et comme toujours incroyablement terrifiante avec une étoile à chaque poste. Comme le soulignait dans la semaine le troisième-ligne tricolore Yannick Nyanga, "c'est un match spécial, au milieu de nulle part dans cette Coupe du monde". France - Nouvelle-Zélande à chaque fois est un ovni dans le paysage du rugby car tant que Nigel Owens ne sifflera pas trois fois, n'importe quelle équipe pourra gagner. Alors au diable les statistiques, au diable le rendement incertain des Bleus depuis quatre ans, l'heure est venue de se transcender, de se dépouiller pour faire gagner sa nation. Les Bleus n'ont pas le choix, il leur faudra cette violence presque animale pour dompter les McCaw, Whitelock, Retallick, Read et consort. Steve Hansen l'a dit, "il n'y a pas de défi plus grand que d'affronter la France". Les frissons sont déjà là à l'heure d'écrire ces quelques mots. La pression est montée toute la semaine et dans moins de deux heures, les joueurs et le public pourront tout lâcher pendant quatre vingt minutes. On parlait des huit défaites consécutives des Bleus, mais rappelez-vous en 2007, au Millennium Stadium de Cardiff, le XV de France restait sur le même nombre d'échecs face aux All Blacks. Coïncidence ? Répétition de l'histoire ? Et si l'exploit arrivait ce soir ? Réponse en direct à partir de 21h00 avec Daniel Herrero et Julien Puyuelo.

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