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Vaccination : "Il y a un vrai décalage entre ce qui est dit et la réalité sur le terrain"

Comment fonctionne le centre de vaccination de Clamart ? Jean-Didier Berger, maire de Clamart (Libres), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 24 mars. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Il reste encore du chemin à faire"

Des vaccinodromes ouvrent enfin à travers toute la France. Clamart l’a déjà fait il y a quelques semaines. "Nous avons le centre de vaccination ayant la plus grande capacité du département des Hauts-de-Seine, explique Jean-Didier Berger, maire de Clamart (Libres). Nous pouvons effectuer jusqu’à 5.000 vaccinations par semaine. Pour l’instant, on nous a donné entre 70 doses et 2.000 doses, attendues la semaine prochaine. Il reste encore du chemin à faire."

"Quand j’entends Emmanuel Macron dire 'il faut vacciner matin, midi et soir. Il n’y a pas de trêve', notre centre ne sera ouvert que deux journées, voire une et demie, et nous aurons terminé les doses qu’on nous a donné. Il y a un vrai décalage entre ce qui est dit et la réalité sur le terrain, souligne Jean-Didier Berger. Nous avons chaque semaine une notification de l’ARS ou de la préfecture des doses que nous allons avoir. Parfois, nous en avons un peu plus. Il faut qu’on les commande et qu’on aille les chercher auprès de la pharmacie centrale."

"Le standard explose"

"Nous avons uniquement du Pfizer, il n’y a pas de débat sur ce vaccin. Maintenant, il faut que le nombre de doses vraiment disponibles soit en conformité avec les paroles du président de la République, insiste le maire de Clamart. Sur la vaccination des plus de 70 ans, nous n’avons pas du tout été ni prévenus, ni associés. On se retrouve avec le standard qui explose : douze personnes ne font que prendre ou annuler des rendez-vous depuis deux mois, y compris le week-end."

Quelle leçon tirer pour essayer d’améliorer les choses ? "Il y a un besoin de décentralisation très important dans notre pays. On ne peut pas continuer comme cela. Quand on s’appuie sur le terrain, les maires en particuliers, cela fonctionne. Si simplement on nous donnait les moyens de le faire, il n'y aurait pas de problèmes. Pas seulement sur le vaccin, mais aussi pour las sécurité, le logement, l’éducation. Par exemple, les villes recruteraient plus facilement des professeurs que l’éducation nationale !"

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.


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