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"Une confiance envers les forces de l’ordre qui a été brisée"

Par Benjamin Rieth

Après les rassemblements de lycéens pour protester contre les violences policières à la suite de l’affaire Théo, Giuseppe Aviges, vice-président du syndicat lycéen UNL était l’invité du Grand Matin Sud Radio.

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Au lendemain de la journée de mobilisation des lycéens contre les violences policières, Giuseppe Aviges, vice-président du syndicat lycéen UNL, a plaidé pour des mobilisations pacifiques et l’organisation de débats au sein des lycées.

Jeudi, une quinzaine d’établissements parisiens ont été bloqués par des lycéens qui manifestaient contre les violences policières à l’appel du Mouvement Inter Luttes Indépendant. Un rassemblement non-autorisé était également organisé place de la Nation. Des affrontements avec la police ont eu lieu et une dizaine de personnes ont été interpellées.

Appel à des rassemblements pacifiques

"Le milieu jeune a une confiance envers les forces de l’ordre qui a été brisée", a affirmé sur Sud Radio, Giusseppe Aviges, "les victimes des violences policières sont souvent nos camarades. Lors des mouvements contre la loi travail, on avait des manifestants qui étaient battus par la police".

Le vice-président de l’UNL s’est exprimé sur les violences qui ont émaillées le rassemblement de jeudi appelant à des "rassemblements pacifiques" pour ne pas "brouiller notre message" mais aussi des débats au sein des établissements scolaires. Il a également réclamé des engagements de l’État "afin de faire en sorte de réclamer la justice pour Théo, pour Adama Traoré et pour toutes ces personnes qui ont été brisées, blessées par les forces de l’ordre".

Réagissant aux propos de Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France, qui a dénoncé "une situation totalement chaotique" et des blocages de lycée "par une bande de casseurs", Giussepe Aviges a souligné l’absence de Valérie Pécresse lors des conseils d’administration de son lycée alors qu’elle en faisait partie. "Ça fait six ans qu’aucun élu de la région Île-de-France n’est venu écouter les revendications liées à la vétusté de l’établissement", a-t-il confié.

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