Il faut manger du foie gras à Pâques. Tel est le cri d'alerte lancé par la filière, confrontée à la chute de ses ventes.
Ne pas changer ses habitudes
"Les fêtes de printemps et de Pâques sont des moments de forte consommation de foie gras, confirme Marie-Pierre Pé, directrice du Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras. Notre appel est de ne pas changer ses habitudes et à s’offrir une parenthèse festive dimanche, ne serait-ce que pour le moral de tout le monde".
Il faut dire que la filière est violemment secouée, une nouvelle fois, comme elle avait pu l'être par le passé lors des épidémies de grippe aviaire. "60% de nos marchés sont fermés, détaille en effet Marie-Pierre Pé. La restauration, les circuits courts, les marchés et les boutiques sont fermés !"
De nouveaux modes de vente et de livraison
Demeure-t-il quand même quelques marchés ouverts ? "Il en reste, pour servir la grande distribution qui se montre très solidaire. Elle s’emploie à élargir l’offre dans les Drive, des efforts ont été faits. Il ne manque plus que la consommation. C’est un appel aux consommateurs à fêter Pâques certes en nombre réduit, mais dans un moment partagé, d’autant meilleur qu’on se régale".
La vente en ligne fonctionne-t-elle pour autant ? "Elle se développe un peu, juge la directrice du Cifog. Ce n’est pas le circuit privilégié, mais il y a aussi de nouveaux modes de livraison à domicile, des plateformes organisées par les chambres d’agriculture, dans le Gers, dans les Landes… Il y a plein d’astuces qui se mettent en place pour être au rendez-vous pour les fêtes de Pâques !"
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