Le 10 octobre, le mouvement « Bloquons tout ! » parle de bloquer littéralement l’Hexagone. Peut-on le comparer au mouvement des Gilets Jaunes, en 2018.
Maxime Nicolle : "Je vais y participer"
Maxime Nicolle, figure du mouvement des Gilets Jaunes, va-t-il y participer ? "Je diffuse des informations concernant ce mouvement depuis que j’en ai eu connaissance. Après, je vais y participer de deux manières. Une en dehors des réseaux et de la médiatisation. On a vu ce que cela coûtait durant le mouvement des Gilets Jaunes de se mettre devant la police et de subir la répression de l’État."
"Ma deuxième participation sera l’appel de base de ce mouvement, le boycott de retrait d’argent liquide, et l’utilisation de tous les moyens possibles pour montrer sa contestation. Les grèves, la distribution d’informations sur les rond-points, les blocages de sites un peu critiques pour le gouvernement."
#10septembre : "S'il n'y avait pas de violence d'État dans la vie de tous les jours, il n'y aurait pas de violences ni de colère dans la rue" lance @MaximeN_JDS, figure des #GiletsJaunes #GrandMatin #BloquonsTout https://t.co/1MYF9MByrQ pic.twitter.com/Z81nBo2GGr
— Sud Radio (@SudRadio) September 9, 2025
Comme le mouvement des Gilets Jaunes ?
Quels sont les point communs entre ce mouvement et celui des Gilets Jaunes ? "Les médias ont été pris de court, c’est sorti de nulle part, estime Maxime Nicolle. On essaie de trouver des têtes, de stigmatiser ceux qui lancent ce mouvement sans comprendre pourquoi les gens sont dans la rue. Au début du mouvement des Gilets Jaunes, on était plusieurs à demander la démission d’Emmanuel Macron. Aujourd’hui, elle est de nouveau sur le tapis. Le vote de confiance a donné un résultat probant : personne ne veut de cette politique."
"Le mouvement est hétéroclite, cela touche toutes les classes sociales. Plus d’un Français sur deux le soutient. Les gens ont vu ce que les Gilets Jaunes ont subi. On se rend compte que ce sont toujours les mêmes qui trinquent, paient des factures et se serrent la ceinture. La vie politique est très caricaturale." Faut-il craindre la violence ? "J’ai été des dizaines de fois en garde à vue, matraqué, violenté. Je n’ai jamais lancé un pavé, cela a toujours été classé sans suite. Sil n'y avait pas de violence d'État dans la vie de tous les jours, il n'y aurait pas de violences ni de colère dans la rue."
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