single.php

Maison squattée en Essonne : "C’est une forme de chantage"

La vidéo de leur maison occupée par des squatteurs a fait le buzz sur les réseaux sociaux : une famille retrouve l'espoir.

squatteurs
La maison d'une famille squattée dans l'Essonne. (Crédit : capture d'écran vidéo Le Parisien)

Leur histoire, relayée par le quotidien Le Parisien, a fait le tour des réseaux sociaux. Un couple a été empêché d’emménager dans sa nouvelle maison par des squatteurs dans l’Essonne.

Maison squattée : "Quand je l’ai visitée, elle était vide"

La mobilisation a-t-elle payé ? La vidéo a fait le buzz, le préfet et le ministre s’en sont mêlés. "Cette situation est inacceptable. Nous demandons immédiatement au préfet de l’Essonne d’engager la procédure de l'article 38 de la loi DALO pour une évacuation rapide des occupants illégaux", a ainsi tweeté Gérald Darmanin. "Hier, un arrêté a été déposé sur le portail, explique Laurent, propriétaire de la maison. Les choses devraient bouger, mais personne n’a su me dire quand. Sur le papier, il y a un délai de 24 à 48 heures."

"Mais pour l’instant, ils sont dedans. Ce n’est pas terminé." Savait-il que cette maison était squattée en l’achetant ? "Quand je l’ai visitée, elle était vide. Elle n’était pas squattée, mais inhabitée. Elle a été potentiellement squattée. Plusieurs fois, les serrures ont été changées, mais il n’y avait pas de mobilier à l’intérieur."

 

"Les squatteurs demandent 5.000 euros"

"C’était une crainte des gens. Cette maison était une succession, explique Laurent. La nièce qui avait hérité de ce bien est une personne âgée qui n’avait pas le temps ou la possibilité de venir le protéger. Elle a voulu se débarrasser du bien. Ce n’était pas acté qu’il y avait une famille à l’intérieur et que j’allais m’engager dans une procédure. Quand j’ai visité la maison, il y avait juste un matelas au sol."

La maison a été vendue au mois de mai. "Hier, devant les caméras, le squatteur s’est exprimé, je n’ai rien compris. Les voisins disent que cela fait des mois, et lui dit être là depuis un mois. Personne ne sait me dire depuis combien de temps ils sont là. Le squatteur me demande 5.000 euros pour éviter d’engager une longue procédure, et un mois de délai pour quitter les lieux. C’est une forme de chantage."

 

Retrouvez "Le coup de fil du Matin" chaque jour à 7h15 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Cécile de Ménibus.

Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”

L'info en continu
15H
14H
13H
12H
10H
09H
Revenir
au direct

À Suivre
/