Reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
"Dans bien des langues, des offices pour que ceux qui ne peuvent pas sortir de chez eux pendant cette semaine Sainte, puissent suivre ce qui se vivra à Lourdes"
Toute la journée, de 7h à 22h, les chapelains se relaient à la grotte de Massabielle, devant un parterre vide. Impossible de recevoir le moindre pèlerin, c'est donc via la télévision sur le net que ces messes sont reçues dans le monde entier.
"Des temps de prières en français, en italien, en anglais, en espagnol, en tamoul, en vietnamien, en polonais explique Monseigneur Ribadeau Dumas, Recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes. Dans bien des langues, des offices pour que ceux qui ne peuvent pas sortir de chez eux pendant cette semaine Sainte, puissent suivre ce qui se vivra à Lourdes"
"On reçoit des témoignages de gens qui essaient de trouver une réponse et qui pensent qu'à Lourdes, il peut y en avoir"
Depuis sa fermeture, le Sanctuaire reçoit aussi par mail des centaines de milliers de demandes de prières. Une ferveur grandissante en cette semaine Sainte, mais accentuée cette année par la crise mondiale du coronavirus. "On voit aujourd'hui combien cette crise du coronavirus invite les gens à se poser des questions fondamentales sur le sens de l'existence, le sens de la vie confie Monseigneur Ribadeau Dumas. On reçoit des témoignages de gens qui essaient de trouver une réponse et qui pensent qu'à Lourdes, il peut y en avoir".
À Lourdes, tout est fermé, sauf l'hôpital géré par le Sanctuaire. Il a été mis à la disposition de la Préfecture des Hautes-Pyrénées pour gérer les sans-abri eux-mêmes atteints par le Covid-19.
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