Depuis l’annonce faite par le gouvernement en milieu de semaine dernière, le téléphone sonne de nouveau, et les réservations repartent : les vacances d'été auront bien lieu, et les Français les passeront en France.
Des questions sur le nettoyage
"On a inversé la tendance, se réjouit Georges Laffont, hébergeur à Montségur, président des Gîtes de France de l'Ariège. Au lieu d’avoir des coups de fil pour des annulations, nous en avons pour des réservations ! Alors que l’on tournait à une ou deux par jour, nous avons eu une soixantaine de réservations ce week-end. La moitié concerne les ponts du mois de mai et les week-ends de juin. Les autres concernent juillet et août."
Recherchent-ils des lieux un peu isolés ? "C’est la question qui nous est posée, au sujet du voisinage, de l’espace, de la promiscuité. Nous avons beaucoup de coups de fil de gens qui veulent être rassurés. La deuxième question est celle de l’hygiène et du nettoyage."
Pour l'instant des clients de proximité
Avec le long week-end de l’Ascension, les gîtes se préparent-ils à recevoir du monde ? "Les clients sont un peu rassurés depuis l’annonce du 11 mai. On a eu un démarrage sur ce long week-end. Simplement , nous sommes limités par la distance de 100 km. C’est essentiellement la clientèle toulousaine qui peut venir en Ariège."
Et cet été ? "Nous avons des coups de fils d’annulation qui viennent de Belgique et d’Angleterre. Le Premier Ministre a annoncé qu'en juillet août les Français pourraient partir en vacances. Nous avons pris l’engagement de rembourser en cas d’évolution de la situation liée à la pandémie, que ce soit chez le client ou chez l’hébergeur."
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