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"Les enseignants n'accordent pas assez de temps à l'apprentissage de la lecture"

Par Jérémy Jeantet

Bruno Germain, professeur de sciences du langage à l'université Paris-Descartes, était l'invité du Grand Matin Sud Radio.

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Résultat calamiteux pour la France qui se classe à la 34e place d'un classement qui évalue le niveau de lecture des enfants. Une place bien peu honorable, qu'a tenté d'expliquer Bruno Germain, professeur de sciences du langage à l'université Paris-Descartes, invité du Grand Matin Sud Radio.

"La raison, c'est probablement qu'on martèle depuis des années que c'est prioritaire, mais en fait, on annonce tellement de priorités pour les enseignants, qu'ils n'accordent peut-être pas suffisamment de temps à cet apprentissage", a-t-il expliqué.

Plusieurs solutions existent pour tenter d'améliorer la situation : "Ce qu'on peut attendre, c'est à la fois de donner des directives et des consignes suffisamment claires pour que tous les enseignants partent dans le bon sens, ensemble. Je défends tout à fait l'idée d'une méthode intégrale, l'idée qu'avant même de commencer à déchiffrer, en CP, on devrait s'assurer que les enfants parlent bien français, ont la langue orale suffisamment développée, dès la maternelle."

"La formation des enseignants est elle aussi très hétérogène, a ajouté le professeur Bruno Germain. Selon les ESPE, les écoles supérieures du professorat des écoles, on peut vraiment dire que les formateurs abordent très diversement les connaissances sur l’apprentissage de la lecture. Il faut apprendre à apprendre la lecture aux enseignants d’une manière efficace, rapide, efficiente. C’est-à-dire apprendre à la fois le décodage, la compréhension, à écrire et à lire en même temps. Tout ça manque parfois de cohérence."

Écoutez l'interview de Bruno Germain, invité du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

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