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Les discothèques oubliées du déconfinement : "Pourquoi ne serait-on pas dans la même enveloppe de réouverture que les bars et restaurants ? Ce sont nos frères"

Par Maxime Trouleau

Cet été, les 1 600 discothèques de l’Hexagone resteront donc fermées. Le plan de déconfinement ne concerne pas les établissements de fête fermés depuis mars 2020. La situation est dramatique pour ces établissements dont 12,5 % ont déjà mis la clé sous la porte malgré les aides financières de l’Etat. Les patrons des boites de nuit ont le sentiment d’être les grands oubliés du gouvernement.

piqûres
Un vague de mystérieuses piqûres dans les clubs et discothèques. (Crédit : Pixabay)

Reportage de Clément Bargain

 

Cet été, les 1 600 discothèques de l’Hexagone resteront donc fermées. Le plan de déconfinement ne concerne pas les établissements de fête fermés depuis mars 2020. La situation est dramatique pour ces établissements dont 12,5 % ont déjà mis la clé sous la porte malgré les aides financières de l’Etat. Les patrons des boites de nuit ont le sentiment d’être les grands oubliés du gouvernement.

Plus d’un an que la piste de danse est désertée, que les lumières sont éteintes, que la musique ne résonne plus… Michael Fox, propriétaire de plusieurs boîtes de nuit est amer. "C'est poussiéreux. On dirait un entrepôt. On attend de redonner de la vie à ces endroits-là mais le gouvernement n'a pas encore juger le moment opportun pour qu'on rouvre".

"Le bon calendrier, c'est celui des bars et restaurants"

La réouverture des boîtes de nuit ne figure pas dans le calendrier de déconfinement. Une décision incompréhensible pour Michael. "Le bon calendrier, c'est celui des bars et restaurants. Il faut nous inclure dedans. On a les mêmes activités. Ce sont nos activités, nos frères. Pourquoi ne serait-on pas dans la même enveloppe de réouverture ?"

"Il y a plein d'établissements aujourd'hui qui perdent de l'argent tous les mois"

D’autant que les professionnels du secteur sont prêts à tout mettre en œuvre pour éviter les contaminations. "Le protocole sanitaire serait de faire un auto-test. En moins d'un quart d'heure vous avez le résultat. Ça, c'est une vraie solution. Parce que, s'ils sont négatifs, les personnes peuvent rentrer sinon, ils ne rentrent pas. Il y a zéro risque"

Après plus d’un an de fermeture, et malgré les aides du gouvernement, de nombreuses boîtes de nuit risquent de ne pas survivre. "Quand vous avez un loyer de 30, 40 ou 50.000 euros par mois, comment voulez-vous avec des aides de 15 à 20.000 euros par mois, payer le loyer et les autres charges ? Ce n'est pas possible. Il y a plein d'établissements aujourd'hui qui perdent de l'argent tous les mois et donc, vont perdre leur font de commerce".

En France, sur 1654 établissements, plus de 130 sont en liquidation judiciaire et 400 pourraient disparaître selon le syndicat national des discothèques.

Clément Bargain (avec Maxime Trouleau)

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