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La préfecture de police de Paris entérine la piétonnisation des berges rive droite

Par Mathieu D'Hondt

La préfecture de police a entériné ce mercredi la piétonnisation des berges sur la rive droite de Paris.

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Anne Hidalgo en rêvait et en avait même fait un sacerdoce dans sa croisade contre la pollution atmosphérique de la capitale, c'est désormais une réalité. La préfecture de police de Paris a entériné ce mercredi la piétonnisation des berges sur la rive droite parisienne, selon un rapport du comité technique de suivi qui a été remis à l'Hôtel de ville.

La fermeture de la voie Georges-Pompidou s'étendra donc de l'entrée du tunnel des Tuileries (Ier arrondissement) jusqu'à la sortie du tunnel Henri-IV (IVe). Cette fermeture, déjà active pour une phase d'observation depuis le 21 octobre dernier, avait suscité plusieurs polémiques et autres contestations émanant des détracteurs de Mme Hidalgo.

Résultats mitigés en termes de pollution atmosphérique

Dans ses conclusions, le rapport, bien qu'ayant observé que la circulation s'était dégradée sur les axes de report, n'a pas "constaté de dégradation des conditions d'intervention des services de secours et de police". Le document indique par ailleurs qu'aucune "tendance franche ne se dégage à l'issue des huit mois d'observation, mise à part l'augmentation avérée du trafic sur l'A86 Sud". "Cet éventuel report sur l'A86 reste limité et absorbable par la capacité de l'infrastructure", ajoute le comité de suivi.

Concernant la pollution, qui reste l'objectif prioritaire de la mesure, les résultats semblent contrastés selon le rapport, car si des améliorations notables sont en effet à signaler sur les berges, des augmentations significatives de la pollution ont en revanche été constatées dans d'autres secteurs de la ville, "notamment au niveau du quai Henri IV". Le comité de suivi salue toutefois les initiatives en affichant un certain optimisme en raison notamment de la "diminution de la circulation automobile", de la "politique de reconquête de la qualité de l'air, avec les possibilités ouvertes par la création des vignettes Crit'Air et des Zones de Circulation Restreintes", sans oublier "l'évolution des caractéristiques du parc roulant".

De son côté, le préfet de police de Paris Michel Delpuech préconise cependant "des initiatives rapides" afin d'apporte des solutions efficaces et "dans les plus brefs délais" à la question du bruit qui, si l'on en croit un communiqué préfectoral, doit faire l'objet d'une "particulière vigilance". C'est pourquoi la préfecture conseille ainsi à la mairie de Paris d'investir dans des revêtements dits silencieux.

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