Jean-François Toussaint était l'invité de Patrick Roger le 11 juin 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"On a donc un discours très différent entre ce qui se passe réellement et les intentions qui sont données"
"C’est assez surprenant de la part de la direction générale de l’OMS puisqu’elle insiste sur l’augmentation des contaminations, qui sont dues essentiellement à l’augmentation des tests. De fait, sur la courbe des décès on voit une réduction par rapport au pic du 16 avril 2020, ça va bientôt faire deux mois. Et cette diminution est de 50%. Il faut comprendre quelles sont les intentions politiques derrière cette communication.
L’épidémie est dans une phase très active en Amérique du Sud. Elle a considérablement réduit en Amérique du Nord, elle a réduit de 80% en Europe, elle est quasiment finie dans la plupart des pays d’Asie voire totalement achevée en Nouvelle-Zélande et l’Australie. On a donc un discours très différent entre ce qui se passe réellement et les intentions qui sont données", a estimé Jean-François Toussaint.
"Il faut accélérer le déconfinement"
"On a des virus contre des cellules pulmonaires, contre des organismes, et on voit en même temps une géopolitique qui est en train de s’installer entre les États-Unis et la Chine. On voit que dans les instances internationales cet aspect-là a un poids de plus en plus important dans la prise des décisions. On a une résultante qui n’est pas celle du suivi de l’épidémie mais celle d’une instrumentalisation de l’épidémie par l’ensemble des pays", a déclaré Jean-François Toussaint.
Quant à la France, Jean-François Toussaint estime qu'"il faut accélérer le déconfinement. On a passé 87% ou 88% de cette vague. Il est donc important de libérer la plupart des professions qui ont souffert du confinement. Parce que le confinement est une arme de destruction massive, surtout au regard de ses conséquences socio-économiques. Les impacts du confinement finiront pas être beaucoup trop forts par rapport aux gains potentiels. On a des doutes scientifiques au sujet des gains liés au confinement".
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