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Gilles Verrichon : "Regrouper les numéros d'urgence serait un plus"

Par Justin Boche

Le congrès national des pompiers se se tient à Agen jusqu'à samedi. Les soldats du feu se retrouveront dans la capitale du Lot-et-Garonne pour discuter de leur mission, de leur matériel, ou encore de leurs inquiétudes concernant leur profession. Alors que le nombre de casernes et de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) baisse depuis 10 ans le capitaine Gilles Verrichon, sapeur-pompier volontaire et président de l'union départementale et métropolitaine des sapeurs-pompiers du Rhône et de la métropole de Lyon a répondu aux questions de Sud Radio.

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- Que pensez-vous de la baisse du nombre de pompiers et de casernes en France, est-ce que ça a des incidents sur le temps moyen d'intervention ?"Pour le département du Rhône et la métropole de Lyon, il y a eu des regroupements de casernes. L’objectif était de regrouper ces petits centres dont la vie quotidienne était très difficile à gérer. Cela n'a pas changé les délais d'interventions qui sont aujourd'hui aux alentours de 10 minutes pour les 118 casernes du département. Mais sur ce point de temps d'intervention, le critère de terrain est très important. Le maillage routier est très bon dans le Rhône, ce qui n'est peut-être pas le cas ailleurs et la qualité du réseau routier joue évidemment sur le temps d'intervention."- Est-ce une solution de regrouper tous les numéros d'urgence sous le 112 comme le propose Éric Faure ?"En terme d'organisation opérationnelle, ce serait un plus. C'est une réponse plus simple pour basculer d'un service à l'autre. Sachant que l’interconnexion entre les services existent déjà car on a déjà une interconnexion permanente avec le centre 15."- Selon le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) Éric Faure : "Sur le terrain, on considère encore les volontaires comme des supplétifs ou des variables d’ajustement. Et des casernes ferment encore." Si on note un léger frémissement de l'augmentation du nombre de pompiers volontaires, leur nombre a baissé de 15 000 depuis 10 ans. Comment expliquez-vous ce chiffre et est-ce vrai que les SPV sont des "variables d’ajustement" ?"Le schéma donné au niveau national n'est pas forcement ce que l'on retrouve dans notre département. De manière globale la tendance c’est une baisse de nombre de SPV, mais pas sur le département du Rhône et sur la métropole de Lyon. Chez nous, on est plutôt sur une stagnation voire une augmentation. Depuis la départementalisation, on a une complémentarité entre SPV/SPP (sapeurs-pompiers professionnels) et la notion de variable d'ajustement n'existe pas. Mais il y a des endroits avec une forte disparité où les SPV sont des 'bouches trous'".Ce congrès national des pompiers sera au programme ce soir dans “Le grand show de l’info”. “Le grand show de l’info”, une émission présentée par Cyril Brioulet, tous les jours à partir de 17h sur Sud Radio.

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