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Gilles d'Ettore : "Maintenir le feu d'artifice, c'est un signal de reprise de la vie républicaine"

Par La Rédaction

Gilles d'Ettore, maire d'Agde (Hérault), était l'invité de Philippe Rossi lundi 13 juillet dans l’émission "Les vraies voix de l'été" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 17h.

À Agde (Hérault), le feu d'artifice sera bien tiré en pleine mer, mardi 14 juillet pour la fête nationale. (Photo by Frederic DIDES / AFP)

Si de nombreuses communes ont renoncé à organiser un feu d'artifice pour la fête nationale, ne pouvant garantir des mesures sanitaires appropriées, le maire d'Agde, Gilles d'Ettore, a tenu à maintenir le sien. Mais pas dans n'importe quelles conditions, puisqu'il sera tiré en pleine mer, depuis le fort de Brescou, mardi soir.

Des conditions de sécurité assurées

Si la plupart des feux d'artifice n'ont pu être maintenus cette année, pour cause de crise sanitaire, celui d'Agde pourra bien avoir lieu, mardi 14 juillet au soir. Une autorisation obtenue "du fait qu'il sera tiré de la seule île d'Occitanie, qui se trouve devant les communes d'Agde et du Cap d'Agde", annonce Gilles d'Ettore, le maire de la commune héraultaise. Ce point de vue permet "d'étaler la population qui viendra le voir sur plus de dix kilomètres de plages tout en maintenant les gestes barrières", rassure l'édile. Plus de 150.000 visiteurs pourront être accueillis "en bateau ou sur la plage", tout en respectant les conditions de distanciation.

Le feu d'artifice s'annonce être un point d'orgue d'un week-end animé dans la commune. Depuis le 12 juillet, Agde accueillait le Vinocap, "le plus grand salon des vins du sud", présente le maire. "C'était juste après la fin de l'état d'urgence sanitaire, terminer ce salon par un feu d'artifice pour la fête nationale le 14 au soir, c'est aussi un clin d'œil, un signal de reprise à la fois de la vie économique, et de la vie républicaine", se réjouit Gilles d'Ettore.

Des décisions prises au cas par cas

De nombreux maires se sont retrouvés devant le dilemme de maintenir ou non les traditionnelles festivités du 14 juillet. "La question n'est pas de savoir si on peut tirer ou non le feu d'artifice, mais savoir dans quelles conditions on peut accueillir les gens", estime le maire d'Agde. "Du moment où on peut faire respecter les gestes barrières", assure-t-il, tout est envisageable. De son côté, le tirer "d'une île qui est à un kilomètre de la côte, élargit l'angle de vue et permet d'étaler la population de manière beaucoup plus sécurisée", affirme l'édile qui ne l'aurait certainement pas maintenu "si on l'avait tiré là où il n'y avait qu'une place pour le regarder". "C'est du cas par cas", juge Gilles d'Ettore.

N'y voyez pas d'intérêt économique, le coût d'un feu d'artifice du 14 juillet représente "30.000 euros" pour la commune, assure le maire. "On aurait économisé 30.000 euros si on l'avait annulé", précise-t-il. "Mais je tenais à ce feu d'artifice tiré en pleine mer parce que je suis très attaché aux valeurs de mon pays", confie Gilles d'Ettore, qui aurait "trouvé dommage" de ne pas en tirer un seul pour la fête nationale.

 

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