Interrogé sur l’affaire MacKinsey, Emmanuel Macron dément toute « combine » à propos du cabinet de conseil.
Une commission d’enquête du Sénat a révélé que le montant des prestations facturées par des cabinets de conseil a quasiment triplé pendant le quinquennat. Et en plus, il y a des soupçons d’évasion fiscale à la limite de la fraude. Mais rassurez-vous, si Emmanuel Macron est réélu, ce ne sera plus possible. Il dit : « Je me suis battu pour instaurer un impôt minimal sur les grandes entreprises, et dans quelques mois ces cas pourront être bannis.» Autant dire que l’élection est une formalité.
Ce cabinet a mis en place la stratégie vaccinale immuable même quand on a appris que le vaccin n’évitait pas la contagion. Un cabinet américain qui conseille une politique qui consiste à vendre un vaccin américain. Peut-être une coïncidence...
En même temps, si c’est illégal, il faut aller au Pénal…
Bravache. "Qu’ils viennent me chercher, même pas peur !" Pardon mais c'est un argument triplement tartuffier car en vertu de l’irresponsabilité pénale du président, ce n’est pas lui qu’on irait chercher, mais les ministres. C’est pas moi, c’est eux. Superchef. Deuxièmement, même s’il y a des illégalités, et même si la Justice ose les sanctionner, ce sera bien longtemps après les élections. A moins que le Parti National Financier s’affole autant qu’avec Fillon ce qui serait étonnant.
Emmanuel Macron essaie de déplacer sur le terrain judiciaire un problème éminemment politique. Légal ou pas, la question est : est-ce légitime ? Invoquer le droit, c'est une façon de se dérober.
Avec cette affaire, on touche à la raison profonde de la panne démocratique : une fois élus, nos gouvernants se sentent irresponsables. Ils ont gagné, ils ont le droit de faire ce que bon leur semble. Mais comme le dit souvent le Président, les droits sans les devoirs ça ne marche pas.