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É. Lévy: "Ces féministes indignes de 68 veulent libérer les femmes mais elles détestent la liberté"

Sandrine Rousseau propose un «délit de non-partage des tâches domestiques».

Sandrine Rousseau propose un «délit de non-partage des tâches domestiques».

L’ex-porte-parole de Yannick Jadot a précisé : «Tant qu'on ne donne pas les moyens aux femmes de véritablement obtenir l'égalité sur le partage, on n'y arrivera pas». Avant de s’interroger sur la légitimité de cette idée, il faut questionner sa faisabilité. Que suggère-t-elle ?  Une brigade des plumeaux qui débarquera dans les cuisines pour voir si monsieur fait sa part? Des caméras de surveillance ? Imaginez un procès intenté à un mauvais partageur, interrogé par l’avocat de madame :

  • Monsieur Dupont quels sacs utilisez-vous pour votre aspirateur ? 
  • Euh… Moulinex ou Seb…
  • Ah ah, depuis six mois, vous avez un aspirateur sans sac. Vous êtes cuit ! 

Quant aux sanctions infligées au contrevenant qui seraient infligées , elle n’a rien dit, mais je suggère un an de corvées de patates et l’obligation de dire tous les jours à madame qu’elle a maigri. Si les Dupont n’ont pas divorcé bien sûr. 

D’accord, ce n’est pas sérieux. Mais pourquoi en parler ? 

En effet, aucune chance que ce délit voit le jour. Et heureusement, peu de chances que Rousseau soit un jour présidente.

Cette affaire de partage des tâches domestiques est emblématique du néo-féminisme dont les trois mamelles : sont victimisation-normalisation-punition. 

Victimisation: à les entendre, les femmes seraient reléguées en cuisine pendant que leurs gros beaufs de maris regardent le foot avant de commettre un viol conjugal. On ne doit pas vivre dans le même monde. 

Normalisation: S’il y a des femmes qui aiment s’occuper de leur homme, faut-il le leur interdire? Pour Sandrine Rousseau : le privé c'est politique, c'est une vieille antienne totalitaire des gauchistes des années 70. La vie humaine et l’amour sont le domaine de la singularité, de la complexité, il n'y a pas de mode d'emploi.

Punition : Ces féministes ne rêvent que de sanctions, de lois, de dénonciations. Si on les écoutait, on embastillerait des hommes pour une blague salace ou une invitation à diner. 

Ces héritières indignes de 68 veulent libérer les femmes mais elles détestent la liberté. Qu’elles arrêtent de parler au nom des femmes qui n’ont nullement besoin de flics de l’intime pour être respectées. 

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