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Denis Jacopini : "Sur internet, la menace de cyberarnaque peut venir de tous les côtés"

Par La Rédaction

Denis Jacopini (Expert informatique spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles) était ce mardi l'invité de Patrick Roger dans le Grand Matin Sud Radio.

cybercriminalité
La cybercriminalité coûte deux milliards d'euros par an aux entreprises. (Damien Meyer /AFP)

Auteur d'un ouvrage sur la cybercriminalité, intitulé "Cyberarnaques" (Robert Lafon), Denis Jacopini (Expert informatique spécialisé en cybercriminalité et en protection des données personnelles) nous a donné quelques pistes pour mieux se prémunir des risques encourus sur internet.

L'intéressé nous a d'abord avoué être parti d'une expérience personnelle pour mener cette réflexion autour de la sécurité sur la toile. "Je suis parti d'un test que j'ai fait il y a quelques temps. Je ne protégeais pas mon ordinateur, je n'avais aucun comportement prudent mais pourtant, je me suis rendu compte qu'au bout de deux ans, je n'avais aucun problème malgré le fait de n'avoir aucun logiciel de sécurité. Ce n'était qu'une question de prudence et de comportements. Ensuite, je me suis dit que j'étais peut-être sur un système informatique qui est invulnérable et j'ai donc tenté d'être imprudent en allant, un peu comme tout le monde, sur un site pour télécharger une musique, un film. Et là, en quelques heures, j'ai commencé à avoir des publicités qui apparaissaient, mon ordinateur ralentissait. À tel point qu'à un moment, l'ordinateur ne fonctionnait plus", nous a-t-il ainsi raconté.

Selon lui, la menace "peut venir de tous les côtés, principalement par mail", ou encore "sur des sites internet piégés où l'on va volontairement pour télécharger ou regarder un match", par exemple. "Systématiquement, le risque vient dès que l'on va avoir une action face à cette menace. Soit on est informés et sensibilisés face à un loup connu et auquel cas, on ne le laisse pas rentrer dans sa bergerie. Soit on ne connaît pas la forme d'arnaques ou d'attaques et dans ce cas, on le laisse entrer", a-t-il poursuivi.

>> Retrouvez l'intégralité de l'interview, disponible en podcast

 

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