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Covid 19 : faut-il revenir à des tests gratuits pour tous ?

Face à la menace d'une cinquième vague du Covid-19, faut-il rétablir la gratuité des tests de dépistage pour tous ?

Face à la menace d'une cinquième vague du Covid-19, faut-il rétablir la gratuité des tests de dépistage pour tous ?

Cinquième vague : "Se tester n'a rien à voir avec le statut vaccinal"

"Pour pouvoir limiter une cinquième vague, nous pouvons disposer de trois piliers majeurs, estime Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. D’abord la vaccination, qui protège des formes graves à plus de 90%. D’où l’importance de se faire vacciner et de faire sa dose de rappel pour les plus de 65 ans."

"Le deuxième pilier, ce sont les gestes barrières. Le troisième, ce sont les tests, rappelle ce professeur. L’importance de tester le plus tôt possible pour savoir si on est porteur ou non permet de s’isoler, de prévenir les personnes autour et une prise en charge précoce si l’on a des symptômes. Cela n’a rien à voir avec le statut vaccinal. Qu’on soit vacciné ou non, c’est une nécessité."

Cinquième vague : "La qualité de l’air, aérer, c'est essentiel"

"L’importance de se faire tester le plus tôt possible fait que les gens doivent avoir un accès immédiat à ces tests", estime Mahmoud Zureik. Moins de gens se font tester car les tests PCR ne sont plus gratuits. "C’est ce que l’on voit. C’est vrai qu’il y a eu des excès, notamment en août, avec un million de tests par jour. Aujourd’hui, nous en sommes à 300.000. Cela a baissé, décroché depuis le 15 octobre, et cela concernait plutôt les non vaccinés. Pour avoir le test gratuit, faut passer par une prescription médicale, avoir rendez-vous en un ou deux jours, et l’on tarde à s’isoler."

Par ailleurs, les vaccinés ne se font plus tester parce qu’ils se disent protégés. "Ils se contaminent moins et développent moins de formes graves, estime Mahmoud Zureik. Mais c’est sur les non vaccinés qu’il faut faire les tests le plus rapidement possible car vont faire des formes graves. Tous les ingrédients sont là pour avoir un nombre de cas de plus en plus élevé. C’est saisonnier, la transmission est majoritairement aérosol. La qualité de l’air, aérer, c'est essentiel. Quand on se regarde ce qui se passe chez nos voisins, on peut penser que cette cinquième vague est en route." Pour autant, estime ce professeur d'épidémiologie, on peut être rassuré avec la vaccination, avec un nombre élevé de contaminations mais un impact contenu sur le nombre de décès.

Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, était l’invité de Patrick Roger le 16 novembre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h10. 

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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