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Convention citoyenne sur le droit à mourir : "Nous avons de l'espoir"

Pour cette 15eme journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, beaucoup attendent le résultat de la convention citoyenne prévue dans un mois. Une attente entremêlé d'espoir et de doute.

Photo d'illustration ©FRED DUFOUR - AFP

Reportage de Lionel Maillet

 

Ce mercredi 2 novembre est la 15eme journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Dans un mois, cette question de la fin de vie sera abordée lors d’une convention citoyenne menée par 150 personnes tirées au sort. Le résultat de leur travail sera ensuite remis au gouvernement qui pourrait décider d’instaurer une aide active à mourir. Un droit que plusieurs associations réclament depuis des années.

"Nous avons de l'espoir"

Helene Goldet salue une belle avancée. La déléguée de l’association pour le droit de mourir dans la dignité dans les Bouches du Rhône espère que les lignes vont enfin bouger. "Nous avons de l'espoir, lance-t-elle au micro de Sud Radio. Nous avons de l'espoir que cette convention citoyenne - comme le font 95% des Français - se prononce en faveur de l'aide active à mourir. Elle va permettre au président de la République de se sentir suffisamment fort pour laisser le parlement - dans lesquelles nos idées sont majoritaires - voter enfin une loi".

"On a bien vu la convention sur le climat qui n'a pas vraiment abouti"

Lui aussi veut du changement. Le député marseillais de la Nupes : Hendrik Davi. "On a l'habitude de faire des consultations. Désormais, ce qu'il faut voir, c'est comment elles vont pouvoir aboutir. On a bien vu la convention sur le climat qui n'a pas vraiment abouti. Il faut faire en sorte que mourir dans la dignité devienne un droit et pouvoir avoir un cadre comme on accompagne tout ça".

Très marquée par la fin de vie de son grand père, Sylvie estime que la France doit enfin légaliser l’euthanasie. "Les souffrances dans un hôpital, où on l'a abandonné, c'était nous qui nous nous en occupions. Il était sédaté quand les médecins avaient le temps... c'était atroce, raconte-t-elle. C'était totalement inhumain. Il n'en pouvait plus ! Il y avait des internes qui expliquaient qu'elles faisaient ce qu'elles pouvaient. On sentait qu'elle étaient débordées et qu'il n'y avait pas de spécialistes".

La convention citoyenne qui sera lancée le 9 décembre rendra ses conclusions en mars 2023.

Reportage de Lionel Maillet

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