Le gouvernement a renoncé à masquer les contrôles exceptionnels des forces de l'ordre dans les applications de type Waze ou Coyote. Pourtant un projet de loi devaient leur imposer de les masquer, mais le législateur a donc reculé.
"C'était un projet de loi qui ne servait absolument à rien" nous explique Pierre Chasseray, qui présente également "Ça roule" sur Sud Radio le samedi matin.
"Tout le monde a vu le loup, le gouvernement a renoncé"
"Le projet de loi, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, ou contre l'alcoolisme, visait en fait à permettre aux forces de l'ordre de faire des contrôles de vitesse inopinés, sans qu'ils ne soient signalés dans les applications. Mais tout le monde a vu le loup, et c'est pour cette raison que le gouvernement a renoncé".
Concernant les voitures banalisées, qui procèdent à des contrôles radar sur les routes, l'association 40 millions d'automobilistes a déposé un recours devant le conseil d'État.
"J'ai bon espoir que notre recours aboutisse, et qu'elles ne soient pas autorisées" insiste Pierre Chasseray. "Pour l'instant, ces voitures banalisées sont relativement peu utilisées sur une grande partie du territoire, sauf dans quelques départements où elles sont entre les mains de sociétés privées, mais il n'y aurait pas pour l'instant de verbalisation, car l'État ne veut pas se retrouver dans une situation un peu compliquée si notre recours aboutit, et qu'il se voit contraint de rembourser les amendes derrière".
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