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"C'est un vrai souci, ça fait des années qu'on demande une réforme du calendrier !"

Par Benjamin Jeanjean

Porte-parole de la PEEP (fédération des Parents d’Élèves de l’Enseignement Public), Samuel Cywie était l’invité du 18h Sud Radio ce mercredi pour revenir sur le calendrier scolaire 2018-2019.

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Le calendrier scolaire est-il bien adapté aujourd’hui aux rythmes biologiques des élèves français ? Non, seulement de nombreux observateurs qui souhaiteraient le réformer aujourd’hui. Alors que le calendrier 2018/2019 sera présenté ce jeudi devant le Conseil supérieur de l’éducation, Samuel Cywie, porte-parole de la PEEP (fédération des Parents d’Élèves de l’Enseignement Public), explique au micro de Sud Radio pourquoi il est opposé à la version actuelle du calendrier. "C’est le même problème chaque année. Pour les élèves qui reviennent en premier de leurs vacances de printemps, on a une dernière période qui dure 11 semaines, ce qui est excessivement long. Ça fait des années qu’on demande une meilleure répartition des vacances sur l’année pour rester sur un rythme de sept semaines de travail pour deux semaines de vacances environ, ce qu’on a à peu près jusqu’à cette très longue période de fin d’année. Sachant en plus que cette dernière ne s’applique qu’aux tout petits, puisque les lycéens s’arrêtent début juin à cause du bac et les collégiens mi-juin. C’est un vrai souci et ça fait des années qu’on demande une réforme du calendrier", plaide-t-il.

Samuel Cywie propose par ailleurs plusieurs pistes pour réformer ce calendrier. "On pourrait imaginer que les lycéens aillent un peu plus tard en cours. Arrêter en début juin, c’est quand même très tôt et ça fait trois mois de vacances pour les plus grands, ce qui est très long. On pourrait ensuite imaginer une semaine de vacances à l’occasion d’un pont au mois de mai par exemple, ce qui nous permettrait de casser cette très longue période et de pouvoir aller enfin jusqu’à la première semaine de juillet. C’est une réflexion qu’on se doit d’avoir ! Actuellement, c’est beaucoup de temps en classe, et les élèves sont très fatigués...", déplore-t-il.

"Le problème, ce ne sont pas les vacances de février"

Quant à la possibilité de voir le Conseil supérieur de l’éducation rejeter la proposition de calendrier du gouvernement, Samuel Cywie ne se fait pas trop d’illusions. "Chaque année, ce calendrier est rejeté en conseil supérieur de l’éducation, et chaque année il est appliqué... On espère qu’il y ait une vraie consultation lancée entre les personnels de l’éducation et les partenaires économiques, puisqu’il faut bien penser au milieu du tourisme, ce qui est tout à fait normal", indique-t-il avant d’écarter l’argument des syndicats d’enseignants selon lequel les vacances de février ne servent qu’au secteur du tourisme. "Très peu de gens partent lors des vacances de février, mais le tourisme alpin est très important pour l’économie française. Il ne faut pas avoir de jugement trop hâtif, mais réfléchir tous ensemble pour trouver une solution. Le problème, ce ne sont pas les vacances de février, mais plutôt les grandes vacances et les vacances de Pâques", conclut-il.

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