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Cavaillon : parents et enfants ont peur des balles perdues des trafiquants de drogue

Enième journée sous tension à Cavaillon où les guérillas entre trafiquants de drogue font rage. Virginie Cajouls, parent d’élève du collège Paul Gauthier, Cavaillon (84), était l’invitée de Patrick Roger le 22 septembre dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h10.

Guérilla entre trafiquants de drogue à Cavaillon : "J’ai du mal à laisser mon enfant aller à l’école toute seule"

Des fusillades en plein journée, des balles perdues, une cité qui se transforme en petit Chicago, des services sociaux qui baissent le rideau. À Cavaillon, il a fallu protéger les enfants de l’école en les enfermant en classe. Virginie Cajouls, parent d’élève du collège Paul Gauthier, à Cavaillon (84), a sa fille parmi les enfants concernés : "Nous vivons avec la peur, il y a des coups de feu en plein jour. Aujourd’hui, j’ai du mal à laisser mon enfant aller à l’école toute seule. Cela fait peur."

"Cela arrive dans la journée, c’est très difficile à vivre. Parents et enfants ont peur", insiste cette mère de famille. La police patrouille-t-elle ? "Oui, mais certainement pas tous les jours. On ne la voit pas toujours aux heures de fin de cours. On attend la BAC de nuit, mais qui doit arriver seulement en 2022". Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était venu au mois d’août à Cavaillon après une fusillade. Réclame-t-elle des moyens en urgence ? "Il le faut ! Les enfants ne jouent plus, ne sortent plus. Tout l’été, ils ont été à la maison parce qu’une balle perdue est vite arrivée."

Guérilla entre trafiquants de drogue à Cavaillon : "cela a été un enfer tout l’été"

"Le protocole pris par le collège Paul Gauthier de confiner les enfants était une bonne chose, estime cette maman de Cavaillon. Des parents pleuraient devant l’école. Nous ne sommes pas bien avertis par l’établissement. Certains ont reçu un SMS comme quoi on gardait les enfants, d’autres ne l’ont pas eu. On ne sait pas ce qui se passe. On nous a dit à 13h15 : 'venez vite récupérer vos enfants'."

Ces fusillades viennent a priori des luttes de territoires entre trafiquants de drogue. A-t-elle le sentiment que la situation se dégrade dans le quartier ? "Bien sûr que oui ! Au début, c’était des tirs dans la nuit. Maintenant, c’est en pleine journée." Certains veulent-ils déménager ? "Oui, cela a été un enfer pour eux tout l’été."

Cliquez ici pour écouter le "C'est à la Une" avec Patrick Roger

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