Deux indicateurs clés montrent une accélération de la contamination à Clermont-Ferrand, entre taux d’incidence et lits en réanimation.
Des restrictions d'ouverture dans la semaine
"Oui, nous avons ces indicateurs au-delà des valeurs, qui déclenchent des étapes supplémentaires en matière de restrictions, confirme Grégory Faverdin, propriétaire du restaurant Le Loft, situé dans le centre de Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, nous devrions attendre des mesures complémentaires pour restreindre l’amplitude d’ouverture des établissements de restauration."
En tant que représentant de l’UMIH, a-t-il déjà eu des contacts avec la préfecture ? "Exactement, c’est un travail qui se fait main dans la main avec le préfet. Nous avons installé une dynamique de confiance. C’est un préfet arrivé en juillet dernier, et depuis nous travaillons ensemble pour avoir les informations un peu en amont."
Un climat anxyogène
Jusqu’à présent, la ville n’est pas été concernée par le couvre-feu, "Les clients sont revenus dans les restaurants et les bars, constate l’administrateur de l’UMIH Puy-de-Dôme. Mais à chaque effet d'annonce, la confiance s’étiole. Avec un tenancier qui ferme à 22 heures, un client sait que sa venue est temporaire. Tout cela est un climat anxiogène. Nous sommes des établissements qui donnent du plaisir, l’envie de partager. Quand on est restreint par le timing horaire, cela disparaît."
Tiennent-ils tous un petit registre avec nom et numéro de téléphone des convives ? "Lorsque nous franchirons ce cap, aujourd’hui ou avant la fin de la semaine, chacun se tiendra à cette nouvelle mesure, inscrire chaque client avec ses coordonnées pour pourvoir les transmettre à l’ARS."
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