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À Toulouse, "les vaccinodromes sont bien installés dans le paysage"

Au vaccinodrome de Toulouse, comment s’organisent les soignants ? Le professeur Vincent Bounes, chef du Samu 31 au CHU de Toulouse, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 14 avril. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"Beaucoup de personnes disent « enfin » et « merci »"

Est-ce que les vaccinodromes trouvent leur vitesse de croisière ? "Pour l’instant, tout va bien, nous avons un objectif de 2.000 vaccinations par jour, ce qui fait 14.000 par semaine, détaille le professeur Vincent Bounes, chef du Samu 31 au CHU de Toulouse. La semaine dernière, nous en avons fait 14.067. C’est un processus bien rôdé. Il y a un gros sentiment de reconnaissance qui fait plaisir à entendre. Beaucoup de personnes disent « enfin » et « merci ». Les vaccinodromes sont bien installés dans le paysage."

La méfiance à l’encontre du vaccin AstraZeneca se ressent-elle également dans les vaccinodromes ? "Oui, il y a quand même une défiance de la population, reconnaît le professeur Bounes. Mais tous les grands centres de vaccination sont alimentés par du Pfizer. Les gens demandent beaucoup quel vaccin ils vont avoir, et ils sont soulagés d’avoir du Pfizer."

"Mettre toutes les chances de notre côté"

Pourquoi n’y a-t-il pas d’AstraZeneca dans les vaccinodromes ? Il est en effet réservé aux médecins de ville et aux pharmacies. "C’est clairement une stratégie à laquelle je n’ai pas participé. C’est une décision du ministère de la Santé. L’objectif étant de vacciner beaucoup de personnes, les vaccinodromes sont le fer de lance de la vaccination. Rajouter une difficulté avec l’Astrazeneca aurait diminué leur efficacité. Mettre toutes les chances de notre côté en utilisant du Pfizer permet d’assurer leur succès."

Il faut prendre rendez-vous et correspondre aux conditions pour se faire vacciner dans un vaccinodrome. "Les conditions dures sont principalement l’âge, facile à vérifier, précise le chef du Samu 31 au CHU de Toulouse. Après, ce sont des déclarations du patient : diabète, hypertension… C’est quand même mieux d’avoir un certificat vaccinal délivré par son médecin traitant, qui va lever tous les doutes. Il faut vacciner tout le monde, mais il y a des des personnes très jeunes, 25-30 ans, qui viennent avec des certificats. Elles ne sont pas éligibles pour l’instant, leur tour viendra. Mais on applique les directives."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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