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60 millions de consommateurs publie une liste de cosmétiques "sains et sûrs"

Par Jérémy Jeantet (avec AFP)

Le magazine 60 millions de consommateurs, dans son hors-série d'été, publie un guide des cosmétiques jugés "sains et sûrs".

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Le magazine 60 millions de consommateurs, dans son hors-série d'été, publie un guide des cosmétiques jugés "sains et sûrs". Bilan : préférer les tubes aux pots, privilégier les produits avec peu d'ingrédients ou encore se méfier des vertus vantées sur l'étiquette.

"Les consommateurs sont maintenant conscients des risques qu'ils peuvent prendre à utiliser ces produits mais, de plus en plus, ils réclament une liste positive, des produits sans risques pour leur santé", a expliqué Adeline Trégouët, rédactrice en chef déléguée du magazine.

"Toutes les marques ont des produits vertueux et des produits à bannir", ajoute-t-elle.

Autre enseignement, même les marques labellisées bio comprennent parfois trop de substances irritantes (alcool, parfums...).

60 Millions de consommateurs donne quelques clés pour s'y retrouver : les ingrédients doivent figurer par ordre décroissant de présence si leur concentration dans le produit égale ou dépasse 1 %. Et un nom en latin désigne un ingrédient issu de plantes qui n'a pas subi de transformation, tandis qu'un nom en anglais signifie une substance naturelle transformée chimiquement.

Cette démarche, que le magazine a voulu positive pour éviter "une réaction de rejet" chez les consommateurs que provoquerait un discours trop négatif, intervient au lendemain de la publication par l'association UFC-Que Choisir d'une liste actualisée de plus de 1000 cosmétiques avec des ingrédients jugés "indésirables", dont 23 produits contenant même des substances interdites, dont elle demande le "retrait immédiat".

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a indiqué ce vendredi qu'elle allait contrôler prochainement ces cosmétiques en tenant compte des informations publiées par l'UFC.

Si la justice démontre un délit de tromperie, ayant un caractère intentionnel, un fabricant ou un importateur d'un produit interdit risque deux ans de prison et 30 000 euros d'amende, un montant qui peut aller jusqu'à 150 000 euros pour des personnes morales. Un distributeur condamné pour tromperie est également passible de deux ans de prison et jusqu'à 300 000 euros d'amende.

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