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Le Parlement européen étudie la levée de l'immunité de Marine Le Pen

Par Jérémy Jeantet

La présidente du Front national pourrait connaître de nouveaux problèmes judiciaires dans l'affaire de la diffusion, sur Twitter, d'images violentes.

Marine Le Pen © Tim Douet

Une nouvelle affaire est sur le point de ressurgir et troubler la campagne de Marine Le Pen. Mardi après-midi, la commission des affaires juridiques du Parlement européen étudiera la levée de l'immunité parlementaire de la présidente du Front national.

Rien à voir avec l'affaires des assistants parlementaires FN, qui alimente l'actualité. Il s'agit d'une affaire plus ancienne, celle de la diffusion, en décembre 2015, par Marine Le Pen, de tweets contenant des images violentes et choquantes, des photos d'exécution menées par Daesh.

Des faits punis de 3 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende

Saisi de l'affaire, le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire. Une enquête qui a abouti à la formulation de demande de levée de l'immunité parlementaire. La commission des affaires juridiques se prononcera sur la question mardi en fin d'après-midi. Ce sera ensuite le tour de l'assemblée plénière, jeudi à la mi-journée.

Si elle est votée, la levée de l'immunité parlementaire de Marine Le Pen sera circonstanciée et limitée aux faits incriminés. Elle ne concernera pas l'affaire des assistants FN au Parlement européen, affaire pour laquelle Marine Le Pen a refusé d'être entendue par les juges la semaine dernière. Mais le vote du Parlement européen n'est pas sans risque pour la candidate FN. Les faits qui lui sont reprochés sont punis de trois ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.

La demande de levée de l'immunité de Gilbert Collard rejetée par l'Assemblée

Gilbert Collard est également visé par une enquête pour diffusion d'images violentes, qui avait publié sur Twitter des images d'une victime de Daesh. Là aussi, une demande de levée de l'immunité parlementaire a été transmise à l'Assemblée nationale, où siège le député du Gard. Une demande rejetée la semaine dernière par le bureau de l'Assemblée, qui a estimé qu'elle n'était "pas suffisamment" précise. "Le juge n'avait pas précisé en l'espèce les mesures envisagées à l'encontre de Gilbert Collard", a expliqué Claude Bartolone dans une communiqué.

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