Christian Jacob a été réélu mercredi président du groupe Les Républicains de l'Assemblée nationale en obtenant 62 voix contre son adversaire d'un jour Damien Abad, député de l'Ain, qui n'en a recueilli que 32.
La porte reste ouverte aux "dissidents" constructifs
Le député-maire de Provins (Seine-et-Marne), âgé de 57 ans, se succède donc à lui-même à la tête du groupe LR (anciennement UMP), qu'il dirige depuis maintenant près de 7 ans, sa première élection datant du 23 novembre 2010. Aussitôt reconduit dans ses fonctions, l'ex-ministre de la Fonction publique a critiqué l'initiative de plusieurs de ses collègues qui ont décidé de créer un groupe parlementaire indépendant avec certains élus UDI, sous la houlette de Thierry Solère et Jean-Christophe Lagarde.
Selon lui, les "supplétifs d'En Marche se sont regroupés", déplorant au passage que "certains ont envie de rentrer au gouvernement et cherchent un marchepied" à travers cet acte de scission. Christian Jacob ne ferme toutefois pas la porte à ces "dissidents" affirmant que "la maison est ouverte" et que "la famille a vocation à se retrouver". Et l'intéressé d'ajouter que sa formation politique avait "déjà connu des tensions" par le passé avec "deux groupes parlementaires" distincts, à l'époque de l'éphémère groupe filloniste R-UMP, mais qu'en définitive tous "s'étaient retrouvés."