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Brice Hortefeux : "Laurent Wauquiez a la capacité et la volonté de reconstruire le parti"

Par Benjamin Jeanjean

Vice-président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes et député européen proche de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux était l’invité ce lundi de Territoires d'Infos, la matinale de Sud Radio et Public Sénat présentée par Cyril Viguier, avec la presse quotidienne régionale. Selon lui, Laurent Wauquiez aurait toutes les capacités pour prendre prochainement le leadership des Républicains.

"Laurent Wauquiez a tout à fait la capacité, l’entraînement et la volonté pour s’investir dans cette reconstruction". Sur le plateau de Territoires d'Infos, la matinale de Sud Radio et Public Sénat présentée par Cyril Viguier avec la presse quotidienne régionale, le vice-président (LR) du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, Brice Hortefeux, n’a pas fait mystère de sa préférence pour le prochain leadership des Républicains après des législatives qui s’annoncent compliquées pour le parti. "Je ne suis pas du tout pour une direction collégiale, je suis pour un président élu par l’ensemble des militants. (…) Nicolas Sarkozy avait réussi à mettre tout le monde autour de la table, y compris ceux qui voulaient la renverser. Il faut que nous reconstruisions un grand mouvement de droite forte, populaire et sociale", a-t-il déclaré ce lundi.

CSG, ISF, 35 heures, retraites… Hortefeux liste les points de divergence LR-Macron

Assurant que Les Républicains ne seront pas "l’obstruction ou la destruction" vis-à-vis du gouvernement d’Emmanuel Macron, Brice Hortefeux a toutefois listé plusieurs points de désaccords entre sa famille politique et le président de la République. "Je ne comprends pas pourquoi trois membres de notre famille ont accepté de participer au gouvernement, ou alors je comprends trop bien. J’aimerais qu’on m’explique ce qu’ils ont obtenu. Ont-ils obtenu une évolution sur la CSG ? C’est un sujet de désaccord majeur entre LR et le gouvernement. L’augmentation promise va impacter le pouvoir d’achat de dizaines de millions de nos compatriotes. Nous avons une différence aussi sur l’ISF, que nous voulons supprimer. (…) Nous considérons que le communautarisme est un véritable danger, or Emmanuel Macron est très silencieux sur ce sujet. (…) Sur les 35 heures, il ne veut pas trop y toucher, nous on veut les supprimer. Sur la retraite, nous avons le courage de dire que d’ici 2028 nous devrons atteindre les 65 ans", a-t-il détaillé.

"Une erreur de supprimer la réserve parlementaire"

Interrogé sur la prochaine loi sur la moralisation de la vie publique, celui qui est également député européen s’est prononcé contre la suppression programmée de la réserve parlementaire. "Sur la moralisation de la vie publique, on doit en être au 13ème texte depuis 1988, et ça existait sûrement déjà bien avant. Bien sûr qu’il faut progresser. Il faut améliorer non pas la transparence mais la connaissance. Je suis totalement contre la suppression de la réserve parlementaire par exemple. Je n’en ai pas au Parlement européen. Mais le député qui est en contact avec l’association, le petit groupement... C’est ça être député. Je considère que ce serait une erreur de la supprimer", a-t-il annoncé.

Enfin, l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy a également abordé la question de l’argent collecté par François Fillon, que certaines personnalités de droite aimeraient bien voir revenir dans les caisses des Républicains. "Juridiquement, rien ne l’y contraint. Moralement tout l’y encourage", a-t-il sobrement mais très clairement déclaré.


Invité : Brice Hortefeux - Territoires d'infos... par publicsenat

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