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Parlons Vrai chez Bourdin - Budget énergie : les maires sont-ils rackettés par les fournisseurs ?

Zartoshte Bakhtiari, Maire de Neuilly-sur-Marne (Seine Saint-Denis), et Bruno Bobkiewicz, Proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes, Secrétaire général du SNPDEN-UNSA (Syndicat National des Personnels de Direction de l'Education Nationale), étaient les invités de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio le 5 octobre dans "Parlons Vrai chez Bourdin".

Bourdin énergie
"Parlons Vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 sur Sud Radio et en podcast.

Bruno Le Maire a convoqué mercredi 5 octobre les fournisseurs qui "ne jouent pas le jeu" sur les prix de l'énergie. Le ministre de l’Économie a demandé aux compagnies énergétiques des efforts supplémentaires pour garantir des "prix raisonnables" aux PME. Les fournisseurs d'énergie se sont engagés à protéger les entreprises mais aussi les collectivités territoriales en limitant les hausses de prix.

Énergie : "Dans tous les équipements de la ville on sera à 19 degrés, 14 degrés dans les gymnases"

Cette promesse est une bonne nouvelle pour Zartoshte Bakhtiari, le maire de Neuilly-sur-Marne. Il dénonçait "un racket organisé par les fournisseurs d'énergie, avec la passivité de l’État". "Une situation dramatique, dont on sera tous victimes." Il rappelle que "les communes sont en première ligne pour gérer les services publics locaux. Les écoles, les gymnases, les associations, la culture, l'éclairage public relèvent tous de la mairie. Quand on met les villes en situation de faillite avec ce racket organisé, une multiplication par 5, 10 et parfois 30 des prix, on met en danger la vie quotidienne de tous les Français".

À l'heure de la sobriété énergétique, beaucoup de collectivités territoriales cherchent à réduire leur consommation et cela passe notamment par le chauffage."Dans les écoles, on va passer à 19 degrés confirme le maire. Dans tous les équipements de la ville on sera à 19 degrés, 14 degrés dans les gymnases. On coupe l'eau chaude sanitaire, donc pas d'eau chaude dans les vestiaires. Les  illuminations de Noël sont réduites de 90% et on supprime l'éclairage d'un trottoir sur deux. Il n'y a aucune raison que ça ne soit qu'à la population de subir ces efforts. Les profits des énergéticiens doivent être partagés et contribuent à sauver les collectivités. Il faut que ce soit rétroactif, sinon c'est la faillite de toutes les communes".

 

"La canicule dans les classes est plus compliquée que ce qu'on aura à gérer cet hiver !"

Bruno Bobkiewicz, Proviseur de la cité scolaire Berlioz à Vincennes, Secrétaire général du SNPDEN-UNSA, dénonce quant à lui une contradiction. "Ça va être difficile car il y a cette double injonction d'essayer de préserver la chaleur dans les salles et d'aérer pour des questions sanitaires. Un niveau de température bas plus de l'aération 10 minutes toutes les heures, l'hiver va être compliqué pour les enseignants et les élèves". Il alerte sur le risque de fermeture des établissements pour faire des économies, comme la suppression cours du samedi matin envisagée par certaines collectivités".

Beaucoup de parents font part de leur mécontentement mais pour Gbabrielle, "c'est normal. L'hiver on doit se couvrir !" Cette auditrice souhaite que "ce ne soit pas que dans les classes mais aussi dans les bureaux un peu partout". Pour elle, "le problème se pose beaucoup plus l'été avec la canicule, où le danger est réel pour les enfants. C'est plus compliqué que ce qu'on aura à gérer cet hiver !"

 

 

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