La bataille diplomatique continue au sujet du maintien ou non de l’accord sur le nucléaire iranien. Ce texte, signé en juillet 2015 par l’Iran et six grandes puissances à l’issue d’interminables pourparlers pour encadrer l’activité nucléaire de l’Iran, est en effet en péril après que le président américain Donald Trump a affirmé à plusieurs reprises, dont très récemment, vouloir le "déchirer" pour négocier un autre accord.
Selon un communiqué publié ce lundi par le Kremlin, "les présidents russe et français se sont prononcés en faveur du maintien et de la stricte application" de cet accord, après un appel téléphonique entre les deux chefs d’État lors duquel Emmanuel Macron a informé Vladimir Poutine de ses récents entretiens avec Donald Trump à Washington.
Si le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, a déclaré ce dimanche que le président américain n'avait pas encore pris sa décision, il a également précisé que Donald Trump examinait la proposition d’Emmanuel Macron d’ouvrir des négociations pour un nouvel accord élargi, qui préserverait l'accord d'origine en en faisant l’un des "quatre piliers" d'un futur texte.
De son côté, la Russie a déclaré qu'elle ne voyait "pas d'alternative" à l'accord d’origine, et le président iranien Hassan Rohani a souligné que son pays n'accepterait "aucune restriction au-delà de ses engagements" actuels.
(Avec AFP)