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Coronavirus : "les autorités chinoises ont vraiment mis tous les moyens"

Les autorités chinoises viennent de suspendre tous les transports publics en provenance et à destination de Wuhan, la ville où l'épidémie de coronavirus fait rage. 500 cas ont été confirmés à ce jour.

Une passagère arrivant de Wuhan se fait prendre la température en gare de Hangzhou. © AFP

Pour parler de cette épidémie, ainsi que du risque de sa propagation en France, le professeur Xavier Lescure, du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Bichat à Paris était l'invité de Patrick Roger le 23 janvier 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"Les maladies infectieuses profitent de la globalisation"

"À Wuhan [ville chinoise où le virus est apparu], 600 personnes malades sur une population 10 millions de personnes, finalement c’est assez peu. Ils ont mis quelques jours voire quelques semaines pour réagir, mais maintenant on a l’impression qu’ils ont vraiment mis tous les moyens pour essayer de circonscrire la diffusion de l’épidémie. Le problème est que d’autres cas ont été identifiés dans d’autres pays. Mais quand on a identifié le premier patient, c’est beaucoup plus facile de contenir la diffusion.

Quand on a un nouvel agent, ça fait un peu peur. Les maladies infectieuses profitent de la globalisation et des échanges pour faire le tour de la planète. Quant à la mutation du virus, c’est une question théorique, importante à évaluer, mais ce n’est pas la principale question. Ce sont les mesures épidémiologiques, les mesures de santé publique qui vont vraiment permettre de contenir la maladie."

"En France on a un dispositif extrêmement efficace"

Interrogé sur le risque de propagation de ce coronavirus en France, Xavier Lescure a déclaré : "le risque d’irruption du coronavirus en France est faible. Il n’y a pas d’irruption. Il y a quelques suspicions et quelques cas possibles qui ont été infirmés ces derniers jours.

En France on n’a pas de raison d’être inquiets car on a un dispositif extrêmement efficace, mis en place à partir du SARS au début des années 2000. On l’a fait évoluer avec d’autres pathologies comme le MERS, qui est toujours en cours au Moyen-Orient. Toutes les équipes sont prêtes pour recevoir ce genre de patients".

 

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