Retranscription des premières minutes :
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- Nous sommes en compagnie de Fabrice Di Rienzo, gérant chef de cuisine et restaurateur de la table d'Oseville, juste à côté de Toulouse. Bonjour.
- Bonjour. Alors, vous avez une longue histoire avec ce restaurant qui a commencé en 2011, s'est arrêté et a redémarré.
- Oui, c'est atypique dans une carrière professionnelle parce qu'après un parcours dans différentes tables étoilées et un grand apprentissage, j'ai repris le restaurant en 2011 qui est la table d'Oseville, qui avait été créée par M. Michel Pujol, qui était un restaurateur de la région toulousaine.
- Et j'y suis resté pendant huit années.
- Et après...
- Au bout de huit ans d'exploitation, on a décidé de partir aux États-Unis pour avoir une expérience américaine.
- Et puis, voilà, on avait envie de voyage, on avait envie de changer d'air et on a eu la possibilité de le faire.
- Et en fin 2023, je suis rentré en France et je cherchais un restaurant à racheter dans la région toulousaine.
- Et de fil en aiguille, j'ai racheté le même restaurant que j'ai exploité pendant huit ans.
- C'est...
- C'est une histoire qui ne manque pas d'originalité.
- Alors, quelle est l'ambiance, la cuisine de ce restaurant ? Ben, là, c'est une nouvelle formule que j'ai apportée justement en m'inspirant des États-Unis.
- Parce que j'aimais bien ces entrées à partager, ce moment de convivialité qu'ils arrivaient à créer à table.
- Et je trouvais ça drôlement intéressant, un petit peu d'aspiration peut-être un peu espagnole où c'est vraiment...
- C'est la cuisine du partage et c'est comme ça que j'ai...
- C'est peut-être un sous-titre au restaurant à la table d'Ausville et je l'ai appelé la cuisine du partage parce que c'est vrai que j'ai un très grand cuisinier qui m'a beaucoup inspiré qui s'appelle Paul Bocuse.
- Ah oui ? Et lui, il disait toujours le premier ingrédient pour bien manger, c'est déjà d'être deux personnes.
- Donc c'est vrai parce que manger tout seul, c'est très triste.
- Mais à partir du moment où vous êtes deux, c'est déjà meilleur.
- Ah ça, c'est certain.
- Qu'y a-t-il au menu, mettez-nous en appétit ? Ben, en ce moment, moi...
- Je suis un cuisinier qui suit les saisons.
- L'apprentissage que j'ai fait, c'est quelque chose de très important pour moi de respecter la saisonnalité, non seulement des légumes, parce que là, par exemple, on a des belles asperges, on a des morilles parce que c'est le printemps.
- Je fais des escargots avec des tomates confites, des premières tomates, là, qu'on a.
- Ensuite, je fais une crème de petits pois avec les petits pois frais, là.
- C'est la pleine saison des petits pois.
- En ce moment, on fait un velouté, ça s'appelle une crème de la Comtesse Fontange.
- Ça, c'est nos entrées.
- Et puis après, on a nos immuables, nos classiques, avec les pots d'agneau confit en melon, avec les haricots lingots du Loraguet.
- On a également le filet de canette avec la sauce au porto.
- Ça, c'est des plats que je ne peux pas enlever, sinon mes clients, ils me disputent, évidemment.
- Donc, une cuisine un petit peu marquée sud-ouest, mais avec mes origines lyonnaises.
- C'est vrai qu'on arrive à apporter une originalité sur nos plats.
- Et surtout, je voulais juste préciser...
- Au niveau de la saisonnalité, on respecte aussi les saisons pour le poisson et pour la viande.
- Parce que c'est vrai que pour le poisson, vous voyez, par exemple, à un moment, il y a la coquille Saint-Jacques.
- Là, en ce moment, on trouve du beau homard, donc c'est plus la saison du homard.
- Et puis pour la viande, par exemple, là, au printemps, on fait plus du veau.
- On est plus orienté vers le veau, vers certains produits.
- Même aussi bien pour la viande, pour le poisson que pour les légumes, il faut respecter les saisons.
- Magnifique. Et vous rappelez l'adresse où elle est dégustée, justement, ces bons produits que vous faites mijoter ensemble ? Alors, nous sommes situés... Nous sommes situés 35 chemins de l'église à Auseville-Tolozane.
- Et c'est un petit village qui est juste à côté de Toulouse, qui est à environ 3 km de Toulouse.
- Donc on...
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