Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio à votre service.
- Avec Fiducial, une offre globale de services proche des entreprises.
- Nous sommes en compagnie de Ludovic Aventin, président fondateur de Terra Ominis. Bonjour.
- Bonjour.
- Alors tout d'abord, où se situe Terra Ominis ? Qu'est-ce que vous faites et quand est-ce que ça a été créé ? Alors Terra Ominis est née en 2011. Nous sommes situés dans les routes, dans un petit village vigneron qui s'appelle Bougeant-sur-Libron.
- Et ce que nous faisons, c'est que nous permettons aux Français qui sont amateurs de vin de donner du sens à leur argent en aidant des vignerons soit à s'installer, soit à préserver leur indépendance.
- Il faut savoir que chaque jour qui passe, il y a trois vignerons qui disparaissent en France.
- Et pour nous, ce qui fait la force de la viticulture française, c'est la diversité des terroirs.
- Et dans les terroirs, je considère que l'homme fait partie intégrante du terroir. On est en train de perdre les hommes.
- Donc on a créé Terra Ominis pour lutter contre ce phénomène.
- Comment est-ce que vous accompagnez les vignerons, justement ? Alors, à la base, quelqu'un qui a besoin de s'installer ou de s'agrandir, a besoin d'acheter des vignes, au nom des groupements fonciers viticoles, nos associés prennent des parts en moyenne de 1300 à 2500 euros.
- Et ça leur donne droit à 4,5% par an de retour au mais en bouteille de vin.
- Et surtout, ça leur donne accès au domaine.
- Ils peuvent faire les enanges, ils peuvent venir goûter le vin en barrique, ils créent des liens avec le vigneron, ils peuvent venir en famille.
- Il y a des fêtes qui sont organisées avec chaque vignoble.
- Et après, en étant associés sur un vignoble, on a accès à tous les autres et on fait des fêtes communes.
- Notamment, on en a une là bientôt le 28 juin, on fait la montée du Pic Saint-Louis avec une balade gourmande.
- Et c'est des moments de convivialité où on sent bien que le vin est un prétexte à la relation humaine, c'est pas une fin en soi.
- Et on cherche des gens qui ont ça.
- C'est cet état d'esprit là qui aime la vie, qui s'intéresse au vin et qui a envie d'avoir plus de plaisir en ayant plus de connaissances.
- Et transmettre à nos enfants, à nos héritiers, pas simplement des valeurs financières, mais une partie de nous.
- Parce que prendre une part dans un vignoble, c'est mettre un peu ses tripes et c'est transmettre de génération en génération.
- Ça devient le vignoble familial et le rêve que l'on a, c'est de transmettre et que nous, plus tard, si nos enfants, nos héritiers sont là à notre place, à faire l'Assemblée Générale, à faire la fête, c'est qu'on leur a transmis des belles valeurs.
- Où se trouvent vos vignobles ? Vous êtes juste à côté de Béziers et vous en avez dans toute la France des vignerons que vous aidez ? Oui, on est beaucoup présent dans le Languedoc-Roussillon parce que c'est...
- Premier domaine vinicole du monde.
- Et après, nous avons été sur Bordeaux, nous sommes présents sur Cognac, dans la Loire, dans le Beaujolais, dans la Vallée du Rhône, en Alvins, presque partout.
- On a encore plein de petites appellations où nous ne sommes pas présents, mais ça va venir.
- Ce qu'il faut, c'est rencontrer le bon vigneron.
- La bonne personne.
- Et justement, comment sélectionnez-vous les vignerons ? Parce que je vous disais, une bonne personne à la base.
- On a envie de personnes avec qui on va créer des relations humaines dans la durée.
- Ce qu'on fait, ce n'est pas juste apporter des fonds.
- On apporte des bons associés pour des bons vignerons.
- Trouver les fonds, ce n'est pas dur.
- Les Français pagnent énormément.
- Donc nous, on limite même l'investissement.
- On a des gens qui viennent à nous, qui disent 50 000, 100 000.
- On dit non, chez nous, ce n'est pas la peine.
- Vous avez un enfant en 3, vous prenez 6 par exemple.
- Non.
- Donc 3 par.
- Et ça suffit.
- Ce n'est pas un placement financier.
- C'est un placement plaisir.
- Et en prenant des parts, ça permet d'être un ambassadeur pour le domaine.
-...
Transcription générée par IA