Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot. Soyez libres. Bonjour, Régis Maillot.
- Bonjour, Maxime. Bonjour à tous. On vous retrouve évidemment cette fin de semaine pour prendre une petite respiration d'humour, de légèreté, parce que la semaine fut encore folle, la motion de censure a été rejetée, et le Premier ministre, c'est là que cet étonnant a été maintenu.
- Quel exploit ! Quel exploit ! Hier, devant l'annonce du maintien du gouvernement, mon fils, 10 ans, en regard vif, me sort « Waouh, papa, Sébastien Lecornu, il a battu son record ». C'est-à-dire la France, maintenant, c'est ce pays où, quand un gouvernement dépasse 3 jours ouvrés, on parle déjà du grand retour de stabilité. C'est formidable. Si Lecornu tient jusqu'à la Toussaint, il y aura bien un éditorialisme pour nous dire « L'exécutif doit se réinventer ». Oui, ça, c'est sûr. Et pour beaucoup, c'était clairement quoi ? Un suspense insoutenable. Ah oui, on n'avait pas connu un tel stress depuis la finale de l'Astarac 12.
- On a eu « Les Bronzés 3 », « Camping 4 », voici « Lecornu 2 », la suite d'un film dont on n'avait même pas vu le début.
- C'est la première fois qu'on nous sert la saison 2 d'une série annulée faute de goût. « Lecornu », si tu veux, c'est Gérard Juniau suspendu à la corniche dans « Les Bronzés » qui font du ski. Il a tout lâché au PS, tout. C'est un bijou de famille ! Je vais pas balancer ma gourmette ! C'est exactement ça. C'est ça. Et puis, bon, il faut se le dire, quand même, la semaine a été chargée, très chargée.
- Il nous faut forcément un petit résumé. Un résumé, alors. « Lecornu démissionné, remissionné, renommé, borne dégagée, retaillé au sabré, voquier ». Bah, voquier... Oui, c'est ça. Oui, c'est ça. C'est un verbe. Ça suffit. Ah ! Oui, c'est ça.
- Les Républicains implosés, le PS ubérisé, Marine Le Pen déboutée, Macron, lui, il a gardé sa place, sauf sur la photo avec Trump, évidemment.
- Sachant que pendant ce temps-là, lui, notre président, il fait quelques petits réunions, quoi. Il convoque les uns et les autres, notamment.
- Ouais. Et puis il était en Égypte. Vous avez vu ça. Sans Brigitte. Bah oui, la dernière fois qu'elle l'avait accompagnée au Caire, les autorités locales voulaient pas la rendre. « Elle est à nous, la momie ! » Oui, on est promis. Il faut rire. Alors il a osé dire, notre président, quand même, il a dit « Ceux qui nourrissent la division n'ont pas été au niveau du moment ». Génial. Nobel du foutage de gueule 2025, Emmanuel Macron. C'est bon.
- Et un mot, quand même, sur le casting.
- Le casting du nouveau gouvernement, parce que là aussi, ça fait réagir. Alors j'ai pas retenu les noms. Moi, je suis trop sentimental pour m'attacher à des gens qui vont bientôt nous quitter. Mais néanmoins, il y en a un que j'ai adoré. Ah ! Michel Fournier. Fournier, pas Fourniré. Attention.
- Alors lui, c'est mon champion. Maire d'un village vaugien de 300 âmes nommé ministre de la ruralité. Génial, la nomination.
- Alors quand on dit que l'habit ne fait pas le moine, déjà, lui, c'est l'inverse. Il a la tête de l'emploi. C'est un vrai gars du groupe.
- Il est formidable. Je l'adore. 75 balais, moustache en guidon de tracteur, crâne en peau de fesse, joues rouges comme un bébé nourri au sein doux et cravate qui lui chatouille le nombril. Une petite beauté. Et là, le Michel a révélé dans une interview qu'il avait appris sa nomination je vous jure que c'est vrai par hasard, à la télé. On écoute. J'ai appris ça dimanche soir. À la télé ? Oui. À la télé. C'est sublime. Le gars regarde la télé. Il entend Michel Fournier nommé ministre de la ruralité.
- « Bah, c'est moi, nom de Dieu ! » Même Grolande, ils avaient jamais osé un truc pareil, toi. Et alors là, quand le journaliste lui demande sa réaction, lui, stoïque...
- Bah, voilà. « Bah, bah, bah, voilà ! » Je l'adore, Michel. Il s'en fout. Il s'en fout. Et d'ailleurs, sa...
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