Retranscription des premières minutes :
- Il y en a en avant, c'est simple, il y en a en avant.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? Sud Radio, la radio du rugby.
- Ah oh ! D'ailleurs j'étais sûr qu'entre John Taman, les questions d'argent ne se poseraient pas.
- Ça c'est mon or ! Et mon or c'est mon argent ! Donner de l'argent à un paresseux, c'est donner de l'absinthe à un alcoolique.
- Le stade, entre puissance, gestion et fardeau, comment les clubs de top 14 utilisent leur outil d'accueil ? Alors, Félix Manguero, quelles sont les différentes utilisations des stades pour les clubs de top 14 ? Y a-t-il des clubs qui sont propriétaires de leurs stades ? Comment se font les gestions ? Est-ce que ce sont les municipalités qui gèrent ou les collectivités qui gèrent les stades ? Quels sont les différents modèles ? Il y a différents modèles.
- Alors le modèle historique, c'est bien sûr des stades municipaux qu'on connaît tous, qui étaient plutôt à l'époque dans les centres-villes, avec une vraie vie autour du stade, puisque les enjeux économiques étaient moins forts.
- Donc les gens venaient au stade et puis allaient consommer dans la ville après.
- Là maintenant, l'enjeu pour les grands clubs, c'est que les gens restent maximum consommés dans l'enceinte.
- Donc il y a beaucoup de choses qui sont mises en place justement dans l'évolution des infrastructures pour permettre une expérience, ce que les clubs appellent l'expérience jour de match, qui soit de plus en plus optimale.
- Et donc il y a encore une majorité de clubs qui jouent dans des stades municipaux, donc qui sont gérés par leur collectivité.
- Et on reparlera tout à l'heure des problèmes que ça peut engendrer.
- Et puis on a d'autres modèles.
- On a le modèle très atypique du stade toulousain, qui joue dans un stade détenu par une association, les Amis du Stade, qui est elle-même actionnaire de la SASP, la Société Professionnelle, et qui met à disposition l'enceinte à la SASP.
- Vous avez ensuite un modèle comme l'Arena, propriétaire de l'Arena et du Racing 92, Giacchino Renzetti.
- Et puis vous avez un autre modèle qui est peut-être amené à se développer de plus en plus, mais qui fait en l'occurrence pour l'instant grincer des dents, c'est à Lyon, où une info est sortie justement hier, un dernier rapport de la Cour des Comptes, où là, le club a signé avec la ville un bail amphithéotique d'exploitation du stade.
- Un bail amphithéotique, en réalité, c'est quasiment une propriété en fonction de la durée pour laquelle vous signez.
- Là, le club du Loup a signé pour une durée de 60 ans avec la ville de Lyon, et donc est propriétaire, entre guillemets, de l'exploitation, de l'infrastructure pendant 60 ans.
- Mais ce qui pose question, c'est les à-côtés, puisque aujourd'hui, on a un club du Loup qui a un modèle économique très solide, pas vraiment sur la partie sportive, mais justement sur ses à-côtés du stade Gerland, puisque en plus de l'exploitation du stade, la mairie a concédé 15 hectares de terrain autour du parc Gerland, et donc le club du Loup a pu faire des développements fonciers, immobiliers, qui permettent d'avoir une économie...
- une économie très solide de son club, mais qui n'est pas liée directement à l'exploitation sportive, et ça pose un peu question du côté du Loup.
- Mais ce sujet du bail amphithéotique, c'est quelque chose qui revient dans les têtes de plus en plus régulièrement dans le rugby professionnel.
- D'autant plus, c'est important, parce que c'est vrai que j'imaginais pas, évidemment, la municipalité de Lyon vendre le stade Gerland au Loup sur une vente simple et directe, parce qu'on rappelle, le stade Gerland est un produit...
- Lui est un équipement quand même historique, mythique, qui est peut-être même d'ailleurs classé, si je ne me trompe pas.
- Oui, mais qui coûte très cher en entretien, sans avoir...
- Et du coup, le Loup a l'obligation d'investir 66 millions sur les 60 prochaines années, à minima, je crois, quelque chose comme ça.
- Ce qui, en fait, au regard un petit peu, si on met à côté, évidemment, les terrains qui ont été inclus dans le deal, en dehors de...
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