Retranscription des premières minutes :
- Il y en a un avant, c'est simple, il y en a un avant.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? Sud Radio, la radio du rugby.
- Ah oh ! D'ailleurs, j'étais sûr qu'entre John Taman, les questions d'argent ne se poseraient pas.
- Ça c'est mon or ! Et mon or c'est mon argent ! Donner de l'argent à un paresseux, c'est donner de l'absinthe à un alcoolique.
- Bonsoir Félix Fonguero.
- Bonsoir messieurs.
- On va parler de la Coupe du Monde 2027 en Australie.
- Deux ans pour créer un événement inoubliable.
- Deux ans d'attente pour nous, mais seulement deux ans de travail pour les organisateurs à venir et pour les nations.
- Une grande différence de perception forcément Philippe.
- Le compte à rebours est lancé pour les nations et pour l'organisation et ça va arriver très vite.
- Ça va arriver très vite si ce n'est que l'Australie s'est quand même préparée puisque l'annonce de l'accueil de cette compétition a été faite en 2022.
- Les Australiens ont quand même eu le temps de se préparer.
- Maintenant on connaît les poules, on connaît les affiches.
- Et là on va rentrer vraiment dans le money time du côté des organisateurs avec des enjeux forcément économiques et d'image qui sont très importants.
- Justement, quand on parle de Coupe du Monde, quels sont les chiffres clés de cette édition 2027 pour l'instant ? Pour l'instant on a du mal à les connaître.
- On va se référer à ce qu'on connaît.
- Donc d'abord ça va être la 11e édition avec un nouveau chapitre qui s'ouvre.
- La première édition à 24 nations.
- Donc le rugby petit à petit.
- C'est temps.
- On espère que sportivement cette ouverture sera justifiée, cohérente par rapport à ce qu'on verra sur le terrain.
- Mais en tous les cas, déjà elle est marquée par un fait assez historique en termes d'ouverture au monde.
- Et donc on va se référer à ce qu'on connaît de France 2023.
- Mais il y a un enjeu forcément très important pour le pays puisqu'on estime à peu près à 1 milliard d'euros ou de dollars les retombées dans l'économie du pays.
- Un peu plus de 600 millions directement liés au tourisme.
- En France, c'était 425 000 visiteurs étrangers qui étaient venus visiter la France par cet événement qui était la Coupe du Monde.
- On peut estimer que l'Australie, c'est un peu plus difficile d'accès quand même.
- Alors à la fois, c'est difficile d'accès, mais à la fois, c'est une destination qui donne envie aux gens de venir et sur des durées plus longues.
- Parce qu'en fait, sur ce qui s'est passé en France, c'est qu'on a eu beaucoup de visiteurs qui venaient du continent européen, qui est un continent forcément beaucoup plus sensible au rugby.
- Et donc, c'était des séjours beaucoup plus courts.
- Donc là, on va avoir affaire à une autre typologie de visiteurs en partie et ça devrait servir l'économie locale.
- Donc ça, c'est pour ce qui concerne le pays.
- Et pour la fédération, c'est forcément un enjeu très important puisqu'on sait que la fédération australienne a été en difficulté, qu'elle a du mal à trouver sa place au milieu des autres sports majeurs en Australie, le rugby à 13, l'Australian Rules.
- Et donc, c'est un enjeu majeur en termes de recrutement de licenciés et de revenus directs puisque la France, on en a...
- On en a assez parlé avant ces problèmes de gestion qui ont entaché quand même l'organisation de France 2023.
- L'ambition affichée était d'un bénéfice net de 45 à 50 millions.
- C'est ce qu'en général, les pays hautes attendent en termes de revenus.
- Donc, à l'échelle de l'Australie, c'est énorme.
- Donc, il y a des revenus directs très importants qui vont servir la fédération et le développement du rugby.
- Et on attend forcément un afflux important de licenciés qui va venir donner un coup de boost à ce rugby à 15, un peu en souffrance en Australie ces dernières années.
- Mais alors, on sait qu'une Coupe du Monde, c'est aussi pour marquer l'histoire.
- Alors, dans l'organisation, on voit comment ça se passe et on sent que l'Australie est en train de travailler fortement.
- Mais justement, quels seront les défis que doivent...
Transcription générée par IA