Retranscription des premières minutes :
- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos coeurs.
- N'en ayez pas peur.
- L'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money.
- On va parler du rugby japonais.
- C'est une réforme des quotas qui arrive dans le rugby japonais.
- Est-ce donc la fin de l'Eldorado japonais, de ce rugby, de ce championnat qui permettait aux joueurs de l'hémisphère sud, notamment aux Australiens, Sud-Africains, Fidjiens, Néo-Zélandais, à moins de venir au Japon et gagner des grands salaires tout en ayant un quotidien compétitif rugby assez léger.
- C'est un Eldorado, c'était clairement ça.
- Les dirigeants du rugby japonais, ont annoncé cette semaine une réforme visant à durcir les quotas de joueurs étrangers dans les clubs du pays afin de favoriser l'émergence de joueurs locaux par opposition notamment aux naturalisés qui sont très nombreux et ce même au sein de la sélection.
- Jusque-là, il y avait un règlement ou une forme de régulation ou c'était tout simplement open bar, Philius Panguero ? Jusque-là, il y avait déjà une régulation.
- Alors d'abord, pour reparler un peu du contexte du rugby japonais, il est intéressant parce que cette Japan Rugby, Ligue 1, c'est une société économique privée mais qui travaille quand même main dans la main avec la fédération.
- Et donc, c'est cette ligue qui a mis en place ces contraintes pour servir la fédération, pour être plus performante avec son équipe nationale.
- C'est une société privée qui a été créée en 2022, qui a beaucoup d'ambition, on y reviendra tout à l'heure.
- Mais elle avait déjà régulé à son arrivée en 2022, à sa création.
- Et la règle, c'était 11 joueurs sélectionnables dans l'équipe nationale par équipe, pour présenter équipes participant à ce rugby professionnel.
- Mais le problème, c'est que la règle était beaucoup plus light.
- C'est-à-dire que les 11 joueurs sélectionnables, la sélection considérait qu'on pouvait recruter et sélectionner un joueur dans l'équipe nationale quand il avait passé quatre saisons dans une formation du pays.
- C'est très peu.
- Et là, aujourd'hui, ça devient beaucoup plus contraignant parce qu'on passe de 11 à 8.
- Mais il faut que les joueurs aient passé six ans dans le système, éducatif avant la fin du lycée, à partir de la saison 2026-2027.
- Donc là, c'est-à-dire qu'on va aller chercher des joueurs qui sont dans le circuit, dans le système éducatif japonais, à partir de 13 ou 14 ans.
- Et c'est-à-dire que c'est assez bien fait parce que ça ressemble quand même quelque part dans la philosophie à la règle des GIF en France.
- Mais on a vu que quand même assez vite, la règle des GIF avait été contournée par les clubs en allant chercher des joueurs.
- Voilà, ça va être difficile désormais.
- En les intégrant dans les centres de formation, etc.
- Mais on parlait de l'équipe nationale.
- On parlait de joueurs déjà majeurs.
- Là, au Japon, on parle de joueurs qu'il faut aller chercher à leurs 13 ou 14 ans.
- Et donc, ça va être beaucoup plus compliqué.
- Et forcément, ça va servir le développement de la formation, ce qui est un peu moins vrai aujourd'hui.
- En sachant que le terreau au Japon, il est assez fertile parce que cette nation, elle est dans le top 10 mondial du nombre de licenciés.
- Il y a plus de 130 000 licenciés au Japon, répartis en 3600 clubs.
- Donc, la base est bonne.
- Il faut juste que le travail de formation soit meilleur et cette règle va le servir.
- C'est très intéressant ce que tu dis, Philippe, parce qu'effectivement, jusque-là, vous pouviez arriver à 20 ans et devenir international japonais à 25 ans, à 26 ans.
- Ce n'était pas impossible.
- C'est ça, avec les textos, je le vois à la vidéo.
- Et là, maintenant, ce qui pourrait se passer, c'est quand même dingue.
- C'est-à-dire que pour pouvoir être international japonais, il faut arriver à 12 ans, 13 ans au Japon.
- Dans le dernier cas.
- Donc, clairement.
- On peut le dire...
Transcription générée par IA