Retranscription des premières minutes :
- C'est un an avant, c'est un an avant, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je l'ai retiré de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! Sur le plan économique, cette finale Grenoble-Montauban, on va dresser le match des prétendants à la montée sur le plan économique.
- Mais avant toute chose, quelle est l'économie de la Pro D2 actuellement ? Quelle fut son évolution ces derniers mois et années ? L'économie de la Pro D2 est très intéressante.
- Elle a été servie par deux leviers majeurs qui sont l'affluence très importante dans les stades puisqu'on a gagné beaucoup de spectateurs en moyenne ces deux dernières saisons, notamment la dernière saison.
- On a dépassé les 6 000 spectateurs d'affluence.
- L'affluence moyenne dans les stades de Pro D2, ce qui est beaucoup et ce qui génère des revenus jour de match qui deviennent de plus en plus importants pour les clubs.
- Et ensuite, avec la renégociation de la Ligue nationale de rugby et de ses droits télé, comme la Ligue a une répartition homogène entre les clubs de Top 14 et Pro D2, bien sûr à la hauteur de chaque division, c'est un apport de revenus qui est significatif pour les clubs de Pro D2.
- Et les revenus de la Ligue ont un impact beaucoup plus fort dans les budgets de Pro D2 en termes de pourcentage que dans ceux de Top 14.
- Donc ces facteurs cumulés, ils renforcent un peu l'économie de cette Pro D2 et sa stabilité en tant que seul championnat du monde de deuxième division professionnelle.
- Alors d'un point de vue des projets, ces clubs, donc Grenoble et Montauban, avaient-ils prévu une potentielle montée en Top 14, Philippe ? Alors Grenoble plus sérieusement, je pense, parce que c'est un club qui a fait quand même le yo-yo régulièrement ces dernières saisons et qui a un environnement, un stade, un environnement économique.
- Qui est sur trois finales consécutives.
- Trois finales consécutives, donc calibrées pour monter.
- Montauban, c'était l'ambition du propriétaire Maillard quand il a rajouté le club, mais c'est une équipe qui a été décevante ces dernières saisons, comme mettait régulièrement dans nos prétendants aussi place qualificative en début de saison, avec des recrutements intéressants, mais qui butaient à chaque fois.
- Donc là, cette année, ils arrivent.
- Ils arrivent quelque part à ce qu'ils ont voulu construire depuis des années.
- Mais malgré tout, en termes d'économie propre, d'environnement, d'infrastructure, c'est un club sans leur faire offense, qui est moins prêt à affronter le Top 14 que cette équipe du FCG.
- Ça, c'est quand même assez intéressant.
- Justement, on y va sur les structures.
- Comment sont les fondations des deux clubs ? Est-ce qu'on a des grandes différences ? Oui, il y a d'énormes différences.
- Déjà, quand on regarde un peu les budgets, aujourd'hui, le FCG, sur un budget de 3,5 millions, 13,5 millions d'euros, l'équipe de Montauban, 11 millions.
- C'est la moyenne de ce championnat de Pro D2 cette année, 11 millions d'euros.
- Montauban est dans la moyenne, le FCG est au-dessus.
- Mais ce qui est intéressant, c'est de regarder un peu ce qu'il faut pour essayer d'exister dans ce Top 14 pour l'équipe qui va monter.
- Et en fait, on sait aujourd'hui, alors bien sûr, les chiffres sont faits pour être de temps en temps démontés, mais en tous les cas, on sait que en dessous de 20, 21 millions d'euros, c'est très dur d'exister dans ce championnat de Top 14.
- L'équipe de Hoyo, la saison dernière, qui avait fait l'ascenseur, avait un budget de 18,5 millions.
- C'était vraiment très faible par rapport à ce Top 14.
- Donc, on sait qu'en dessous de 20, 21 millions, c'est très compliqué.
- Donc, quand vous regardez l'écart qu'il y a aujourd'hui avec ce budget du FCG à 13,5 millions et le budget de Montauban à 11 millions, on se dit qu'il y a beaucoup à aller chercher.
- Donc, ils vont aller le chercher comment ? Ils...
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