Retranscription des premières minutes :
- C'est un an à vendre, c'est un plein an à vendre, ouais.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money ! Remporter le Brennus, ça leur apporte combien ? C'est une question qu'on se pose ce soir avec Philippe Spanguero.
- Philippe, remporter le championnat de France de première division permet une dotation de la Ligue Nationale de Rugby.
- De quel montant, si elle existe ? C'est très difficile à dire et je pense qu'à ce stade, aucun des finalistes ne le sait exactement.
- Parce que le principe de la Ligue Nationale de Rugby...
- Ça c'est incroyable déjà, ça c'est déjà une première information.
- Ouais, alors on peut le critiquer, mais je crois aussi dans la philosophie, ce qui fait la force de notre modèle, c'est que dans la répartition des droits, enfin des bénéfices de la Ligue Nationale de Rugby, il y a un principe à quasiment 50-50 entre ce qu'on appelle la méritocratie et ce qu'on appelle la mutualisation.
- C'est-à-dire que la mutualisation, ça revient à parts égales à tous les clubs sur des barèmes précis, top 14, pro D2.
- Et ensuite, il reste 50% de méritocratie qui sont répartis en fonction de tout un tas de critères.
- Et en fait, la réussite sportive et la performance sportive en phase finale ne représentent qu'un petit bout de ces critères.
- C'est-à-dire qu'il y a une partie de la réussite sportive, qui est la réussite sportive, qui est la réussite sportive en phase finale, il y a une part importante liée à l'utilisation des GIF, à la qualité de ces centres de formation, à tout un tas de critères qui sont à la discrétion de la Ligue.
- D'ailleurs, c'est étonnant parce qu'on trouve très peu d'éléments sur le sujet dans les règlements généraux de la Ligue Nationale de Rugby.
- Mais grosso modo, vous pouvez partir du principe que les équipes qui vont au bout, elles sont quand même dans des critères de méritocratie généraux assez élevés et tout compris.
- Le champion reçoit une prime de méritocratie aux alentours du million d'euros.
- Mais donc, il n'y a pas une dotation immédiate ? Non.
- La seule dotation immédiate qui existe en phase finale pour les clubs et qui est rédigée et qui est très claire, elle concerne les barragistes.
- À partir des demi-finales, il n'y a plus rien.
- Pour les barragistes, pour ceux qui passent par la case barrage, si toutefois ils vont au bout, ils reçoivent 80 000 euros fixes pour l'équipe qui reçoit les barrages.
- Plus 8% de toute la billetterie.
- Et plus, bien sûr, ces hospitalités en direct.
- Mais à partir des demi-finales, il n'y a plus de prime directe aux participants.
- Alors, quelle part est allouée au club sur la billetterie, sur les hospitalités, le merchandising de l'événement, de la finale en tant qu'événement ? Rien.
- Là aussi, ça peut paraître surprenant, mais à partir des demi-finales, il n'y a plus de clubs qui reçoivent.
- C'est un événement sous l'égide, sous l'égide de la Ligue nationale de rugby.
- C'est la Ligue nationale de rugby qui gère la billetterie.
- C'est la Ligue nationale de rugby qui gère les hospitalités et tous les droits associés.
- Et donc, ensuite, tout ça va dans les bénéfices de la Ligue nationale de rugby.
- Et ça revient, je vous l'ai dit, à plus de 50% à la mutualisation de tous les clubs.
- Donc, encore une fois, on peut débattre de cette philosophie-là.
- Jusqu'à présent, ça a posé des bases assez solides quand même sur l'économie de notre rugby et une forme d'équité.
- Mais en tous les cas, c'est que sur des revenus indirects que les deux équipes qui s'affrontent en finale demain iront chercher des revenus.
- Mais tu vois, c'est très important parce que je ne suis pas certain que tout le monde savait ça.
- Et moi-même, en préparant cette chronique avec toi, Philippe, j'ai été surpris de ce que...
- Déjà, du...
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