Retranscription des premières minutes :
- Et si y'en a d'avant, c'est simple, y'en a d'avant, point.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Des millions, hein, vous êtes charmante, hein.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, l'Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, je viens retirer de l'argent.
- Amis, ouvrez vos coeurs.
- N'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money.
- Vous êtes sur Sud Radio, sur la radio du rugby.
- Et on va parler du rugby, comme d'habitude, avec Félix Panguereau.
- On va parler du top 14.
- Allons vers la fin des délocalisations.
- C'est vrai qu'on a la sensation que de moins en moins de clubs choisissent de délocaliser des matchs dans des stades plus grands.
- Si Toulon le fait ce week-end au Vélodrome, que Bayonne l'a fait contre Pau à Anoeta, ou parfois Toulouse au Stadium, même si c'est dans une moindre mesure.
- Vraiment la sensation que de moins en moins de clubs misent sur ces délocalisations.
- Alors que c'est vrai que dans les années 2000, même en 2010, les grands clubs délocalisaient régulièrement et dans des immenses structures.
- On se rappelle du Stade Français au Parc des Princes, au Stade de France, de Toulon au Vélodrome de façon quand même assez régulière, de Perpignan à Montjuic, des enceintes souvent pleines.
- Aujourd'hui, on voit de nombreux clubs plutôt alignés semaine après semaine, des guichets fermés et restés dans leur antre.
- Félix Panguereau, alors on est sur quelle tendance ? On est en effet sur une tendance dans laquelle les clubs essaient de faire évoluer leurs propres enceintes.
- Pour avoir moins besoin de délocaliser.
- Pour une raison assez simple, c'est qu'on parlait des exemples des années 2000-2010.
- Le précurseur de tout ça, ça a quand même été le Stade Français, bien sûr, avec le Stade Toulousain au Stadium régulièrement.
- Mais en dehors de ça, ça a été le Stade Français parce qu'ils avaient un stade, le Stade Jambouin, qui en configuration pleine ne permettait pas du tout d'accueillir le public que drainait cette équipe à ce moment-là.
- Et donc, il fallait trouver des solutions.
- Et donc, Max Guasini avait énormément scénarisé la chose.
- Pour attirer un public très large et qui n'allait pas d'habitude au Stade Jambouin.
- Puis ensuite, il y a eu la période Mourad Boudjela, la Toulon, en effet, où il y avait un tel engouement qu'il fallait répondre régulièrement à la demande de billetterie.
- Mais on était dans une époque dans laquelle les stades n'étaient pas du tout les stades d'aujourd'hui.
- Et donc, ce qu'on remarque, c'est que les clubs ont investi au fur et à mesure sur leurs propres outils, leurs propres structures d'accueil des spectateurs pour essayer de moins avoir besoin de délocaliser.
- Pour plusieurs raisons.
- La première raison, elle est quand même financière puisque quand on parle de délocalisation, on parle bien sûr de coûts de location supplémentaires, coûts de location des stades.
- Donc, en premier lieu, c'est un investissement.
- Demain, tu as un club, je ne sais pas, je dis n'importe quoi à la Rochelle qui dit tiens, on va aller jouer à Nantes, on va aller jouer, je ne sais pas, au Matmut.
- Il faut d'abord sortir le chéquier et ensuite voir le retour sur investissement.
- Exactement. Il faut d'abord sortir le chéquier.
- Donc, ça, c'est le premier point.
- Il y a un enjeu financier, c'est être sûr que le coût additionnel de location d'un autre stade que son stade soit amorti par la vente de billetterie.
- Et deuxièmement, ça entraîne plusieurs questions qui sont des questions d'ordre pratique, logistique.
- Parce que quand vous allez délocaliser à Nantes et que vous êtes la Rochelle, il ne faut quand même pas le faire trop souvent parce que vous avez vos abonnés qui au bout d'un moment vont dire mais attendez, nous, on paye un abonnement parce qu'on habite à côté du stade de la Rochelle.
- On ne va pas aller six fois par an à Nantes ou loin de nos bases pour avoir l'offre de services.
- qu'on a achetés dans nos places.
- Ça, c'est quand même un premier point.
- Il faut faire très attention à sa base d'abonnés puisque c'est quand...
Transcription générée par IA