Retranscription des premières minutes :
- C'est un an avant, c'est un simple an avant, point.
- Sud Radio, la radio du rugby.
- Vous êtes une million, vous êtes charmante.
- Vous voyez ce que ça fait déjà ? Un million, Armina.
- Où est l'argent ? Où est l'argent ? En fait, j'ai retiré de l'argent.
- Amis, ouvrez vos cœurs, n'en ayez pas peur, l'argent ne fait pas de bonheur.
- Shut up and take my money.
- Forcément, on va parler de l'accession au top 14.
- Accéder et pérenniser son club en top 14, est-ce une mission quasi impossible ? Avant de donner la parole, évidemment, à celui qui prépare cette chronique, Félix Panguero, juste un tout petit point chiffre avec toi, Clément.
- Depuis la réforme du système d'accession, quels furent les parcours des clubs qui sont montés en top 14 ? Est-ce qu'il y a une réelle difficulté pour les clubs qui viennent de Pro D2 ? Oui, clairement, on va le rappeler puisqu'il y a eu un nouveau format de qualification et d'accession au top 14.
- Au top 14 depuis la saison 2017-2018, avec un premier de la phase régulière qui n'est pas directement qualifié.
- Depuis cette saison-là, seul Bayonne, finalement, au terme de la saison 2021-2022, qui était monté directement en top 14 en battant Mont-de-Marsan, de mémoire, à Montpellier, avait fait une excellente saison en terminant 8e avec 58 points sur l'exercice suivant en top 14.
- Mais au-delà de ça, il y a eu Perpignan, il y a eu Grenoble, il y a eu Brive, il y a eu Biarritz.
- Tous ces clubs-là sont montés de Pro D2 au top 14 et tous ces clubs-là ont fini soit 13e, soit 14e.
- Et hormis Perpignan qui a gagné deux access matchs de suite en terminant 13e du top 14, tous les autres clubs sont descendus en Pro D2.
- Alors, Félix Fanguiron, on voit très clairement que c'est très difficile de monter désormais en top 14.
- Je parle de pérenniser pour le deuxième volet de la chronique.
- Pérenniser, ça va bien au-delà de juste rester 1 ou 2.
- Mais qu'est-ce que le cas de Bayonne indique, Philippe ? Le cas de Bayonne, il est très intéressant et il recoupe ce qu'on va dire après, c'est-à-dire quelles sont les structures au sens large qui permettent à des clubs vraiment de passer cette année de transition de la Pro D2 au top 14.
- C'est vrai que Bayonne avait fait le yo-yo régulièrement, était quand même habitué au top 14 et Bayonne était déjà rentré dans un projet assez global avec un actionnariat assez diffus, pas un propriétaire mécène, mais un tour de table d'entrepreneurs très réputés et puis au rein solide financièrement qui ont été capables d'assumer un projet moyen-long terme avec en fil rouge un projet infrastructure.
- Parce qu'on l'a dit, mais si on revient au budget, pour revenir à une chronique des dernières semaines, même si le sport est là pour faire mentir les chiffres et Brive en Pro D2 nous l'a montré cette année, ce n'est pas forcément le plus riche qui réussit, mais malgré tout, quand on regarde l'analyse de Clément, on se rend compte que c'est assez simple, en dessous d'un budget structuré à 20 millions d'euros à monter en top 14, c'est très compliqué de jouer un maintien.
- Donc Bayonne s'était fixé ça en objectif, à l'époque les montants étaient un peu moins importants, mais étaient partis sur un projet global pour sécuriser un budget comme ça, avec bien sûr des recettes de partenariat, mais un projet beaucoup plus global, de clubs et d'infrastructures.
- Et donc c'est ce qui leur avait permis aussi d'assainir un peu les finances, de développer les sources de revenus et de se projeter.
- On peut comprendre que sportivement, cette réforme d'ailleurs, elle a fait plutôt sens, parce qu'on a un peu élevé aussi l'exigence sportive pour monter en top 14, mais sur le plan de la prévision des budgets, comme tu le dis, et des recrutements, du temps pour recruter, ce nouveau système ne laisse que très peu de marge, je le disais d'ailleurs à Martin Michel, je le disais tout à l'heure, le directeur général de Vannes, qui nous exprimait que c'était extrêmement difficile, même...
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